Sans entreprise innovante et compétitive, il est difficile d’emmener un pays vers la croissance. Rien d’étonnant donc à ce que la France soit en récession et n’arrive pas à se sortir de cette crise économique qui l’embourbe de plus en plus.
Inverser la tendance nécessite d’injecter des capitaux dans les entreprises et de les débarrasser des nombreuses taxes qui les assomment, un effort que le gouvernement de Hollande ne semble pas prêt à faire.Harassée par des taxes qui se multiplient, les entreprises françaises ont du mal à survivre
En juin 2013, le nombre de chômeurs en France a augmenté de presque 15 000. L’incapacité financière des entreprises à engager a de lourdes conséquences sur le pays tout entier, sur sa compétitivité et sa croissance.Les causes de cette inertie de entrepreneuriat français sont nombreuses mais trouvent toutes une source commune : la politique fiscale et économique du gouvernement. Avec des taxes aux taux pouvant atteindre 75 %, rien de surprenant à ce que les investisseurs fuient l’hexagone et cherchent de meilleurs hospices ailleurs en Europe. Les Français sont quant à eux loin d’être encourager sur la voie de entrepreneuriat par le gouvernement et sa réforme du statut d’autoentrepreneur par exemple.
Que ce soit les patrons de Petites et Moyennes Entreprises (PME), d’Entreprises de Tailles Intermédiaires (ETI) ou de grandes entreprises, la grogne monte dans le monde de entrepreneuriat hexagonal. Tous partage le même combat et créent associations et pétitions afin d’interpeller le Président de la République sur sa politique entrepreneuriale liberticide.
Le groupe Génération entreprise – entrepreneurs associés (GEEA), créé à l’initiative du député Olivier Dassault, figure importante du monde de entrepreneuriat français, se réunit régulièrement pour traiter de ce problème et discuter des moyens de parvenir à relancer la croissance dans un pays en berne.
La clé, selon eux, n’est autre que l’emploi et rien ne pourra être fait sans des mesures concrètes du gouvernement comme l’interdiction de la rétroactivité fiscale, véritable épée de Damoclès qui plane au-dessus de la tête de nombreux entrepreneurs. Les 115 parlementaires du groupe GEEA partage ce constat lourd de sens avec des entrepreneurs des quatre coins du pays mais les moyens de lutte diffèrent.
Alors que l’association d’Olivier Dassault mise sur des processus légaux comme le dépôt de propositions de lois, les petits entrepreneurs choisissent la voie du mouvement social avec le lancement d’une pétition pour le retour de la liberté d’entreprendre en France. « Nous sommes des entrepreneurs qui avons souffert pour trouver l’argent nécessaire au lancement et au développement de nos entreprises » et « sans confiance, nous craignons qu’à l’avenir plus aucun investisseur privé (…) ne continue à soutenir nos petites entreprises », un appel à l’aide pour que « l’entreprise soit la priorité des priorités, non pas en paroles mais en actes ».