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La qualité de vie dans l’entreprise : de la cohérence avant tout !

17/7/13

Les Echos


17/07/2013
 | Jean-François Roquet | Relations sociales | Lu 363 fois | 1 commentaire

 

LE CERCLE. L’été est enfin arrivé et l’atmosphère de travail prend un air soudainement plus léger et plus gai. Une bonne façon d’annoncer que le sujet du bien-être et de la qualité de vie au travail a été une source d’inspiration quasi permanente ces derniers mois avec de nombreux colloques, tables rondes, études et baromètres en tout genre.

La légèreté de l’atmosphère estivale prend alors des tournures bien plus sombres à la lecture des conclusions qui sont faites et c’est dans un brouillard automnal que chacun tente de prouver comment l’entreprise peut apporter des solutions concrètes.

Rien ne va plus !

Le sujet est désormais officiel pour l’INSEE, qui rejoint ainsi l’OCDE, le PIB ne suffit plus pour définir le bien-être citoyen. Selon l’indice synthétique élaboré par le Crédoc en juillet 2013, le bien-être aurait progressé, depuis 25 ans, à un rythme moins soutenu que celui du produit intérieur brut. Un mois plus tôt, Guillaume Pepy, Président de la SNCF, annonce en introduction de la conférence du Club Qualité de Vie au Travail des grandes entreprises publiques, que la qualité de vie au travail fait partie de la performance économique de l’entreprise et qu’elle n’est pas une contre partie sociale. Enfin, le dernier baromètre européen Edenred/IPSOS sorti en juin 2013 nous enseigne que le bien-être est directement lié à la motivation des salariés et nous éclaire sur deux points fondamentaux :

- Au niveau européen, les salariés éprouvent une inquiétude croissante pour le maintien de leur emploi.

- Au niveau français, les salariés affichent un niveau de démotivation dans le travail le plus élevé d’Europe principalement due à un manque de reconnaissance personnelle et à une insatisfaction vis-à-vis du pouvoir d’achat.

Que tout le monde se mette d’accord dans l’entreprise !

La Qualité de Vie au Travail est avant tout liée au bien-être des personnes et pour être plus précis au bien-être de soi. Mais elle est aussi liée au bien-être de l’entreprise qui, en qualité de personne morale, connaît depuis des décennies des bouleversements sans précédent. En effet, l’entreprise a dû s’adapter de façon urgente au phénomène de mondialisation de l’économie et son diktat financier ; elle a dû faire face à une compétitivité internationale toujours plus accrue. Les technologies du numérique et l’avènement des médias sociaux ont considérablement accéléré les cadences de rendement et la course à l’efficacité est devenue presque inhumaine provocant un ressenti très négatif aux yeux de la société civile. De toute évidence, l’Humain s’y perd et se retrouve prisonnier d’une spirale anxiogène qui provoque une rupture avec les intérêts de l’entreprise.

Désaffection ou désamour dans le travail, le constat est alarmant et nos amis québécois nous signalent que le coût du présentéisme peut être 8 fois supérieur au coût de l’absentéisme. Une véritable bombe à retardement qui affectera davantage la performance des entreprises.

Donc nous n’avons plus le choix. Il faut agir ensemble de façon collective pour construire une nouvelle dynamique autour de toutes les personnes : l’individu, personne physique, et l’entreprise, personne morale. Comprendre l’entreprise comme étant un lieu, un environnement qui soit de nature à faciliter les liens avec les individus, qui y trouveront du sens et auront de bonnes raisons de s’engager et de s’impliquer. Comprendre aussi l’entreprise comme étant un lieu de performance et d’efficacité qui soit de nature à révéler le potentiel de chacun, sa compétence métier, son envie de servir une réussite collective. Bref, se mettre au travail pour retrouver une qualité relationnelle entre ces différentes personnes au service du plus grand nombre.

Guillaume Pepy conclura d’ailleurs sa conférence en insistant sur l’importance de travailler à la "symétrie des attentions".

Une expression qui marque l’attention que l’on doit porter tant aux salariés qu’aux clients, ou qu’à toute autre partie prenante de l’entreprise pour garantir l’engagement de tous.

Engagement sans lequel les entreprises ne peuvent réussir.

Jean-François Roquet, Président du Groupe FSC


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