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Pourquoi les marchés financiers s'affolent

9/2/14


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Pourquoi les marchés financiers s'affolent

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Le Point.fr - Publié le  - Modifié le 

Risques dans les émergents, de déflation en zone euro, faiblesse de la croissance aux États-Unis : les mauvaises nouvelles s'accumulent.

Coup de froid sur les principales places boursières, après une hausse spectaculaire en 2013.
Coup de froid sur les principales places boursières, après une hausse spectaculaire en 2013. © MIGUEL MEDINA / AFP
 
 
 
 
 
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Que se passe-t-il sur les marchés ? Depuis quelques jours, l'inquiétude a gagné les investisseurs. L'aversion pour le risque domine. Les pays émergents, qui voient leurs monnaies décrocher, ne sont plus les seuls touchés. Lundi, la Bourse de Tokyo a dégringolé de plus de 4 %, soit la pire séance de la première place asiatique depuis juin 2013 ! La chute atteint 13 % depuis le début de l'année. À Paris, le CAC 40 a abandonné plus de 1,5 % en une semaine et plus de 4 % depuis le début de l'année, alors qu'il venait d'effacer, le 15 janvier, ses pertes liées à la faillite de Lehman Brothers. Les États-Unis ne sont pas épargnés. L'indice élargi des valeurs américaines, le S&P 500, a décroché de près de 6 % après une fin d'année 2013 euphorique. 

Il y a pourtant encore quelques semaines, les sociétés de gestion d'actifs affichaient leur confiance. "L'économie mondiale est aux premières étapes d'une reprise synchronisée de la croissance. Peu de risque de voir l'inflation repartir à la hausse. Volonté des autorités monétaires de maintenir des politiques monétaires accommodantes. Réduction du risque global", énumérait une présentation des spécialistes de Natixis Asset Management. Autant de facteurs qui sont toujours à l'oeuvre. Mais les investisseurs voient aussi de plus en plus de risques pesant sur ce scénario.

Inquiétudes sur les émergents

Depuis mai 2013 et l'annonce du renversement de la politique monétaire accommodante de la Fed, les pays émergents les plus fragiles sont sous pression. Les investisseurs empruntent moins facilement de l'argent à bon compte aux États-Unis pour aller le réinvestir dans des émergents dans l'espoir de forts rendements.

 

 

Source : Comment différencier les risques et opportunités dans les pays émergents en 2014 ? 3 février 2014, Recherche économique de Natixis

D'autant moins que ces rendements paraissent menacés par des facteurs plus fondamentaux, comme le ralentissement de la croissance chinoise. Celle-ci ne devrait plus être de 10 %, comme cela a été le cas ces dernières années, mais de l'ordre de 7 %. La locomotive qui tirait la croissance de nombreux émergents en tant que partenaire commercial privilégié a déjà ralenti. Et sans doute pour longtemps : le modèle de croissance chinois apparaît déséquilibré et menacé par une potentielle bulle de crédits difficile à appréhender car alimentée par le système bancaire parallèle (shadow banking), moins régulé que le système bancaire traditionnel. Autre tendance négative profonde pour de nombreux pays émergents, notamment ceux exportateurs nets de matières premières : la stagnation de leur prix. Depuis le début de l'année, le baril de pétrole de la mer du Nord (Brent) recule de 4 %, celui du blé de plus de 8 %, rappelle Natixis dans son étude.

L'inquiétude se concentre en réalité sur une poignée de pays, dont le poids dans l'économie mondiale reste relativement modeste. Il s'agit avant tout de pays qui consomment plus qu'ils ne produisent (les importations sont généralement supérieures aux exportations) et sont donc particulièrement sensibles aux sorties soudaines de capitaux, notamment étrangers, qui financent leur économie. La situation est particulièrement tendue en Turquie, en Argentine, en Ukraine et au Venezuela, où les réserves de changes accumulées atteignent un niveau critique. Mais celles-ci diminuent aussi rapidement en Indonésie, en Inde et en Thaïlande. D'autres pays (parfois les mêmes) sont aussi fragilisés par des risques politiques et sociaux non négligeables, comme la Thaïlande, l'Égypte, l'Ukraine ou la Turquie.

D'autres, aux fondamentaux économiques plus robustes, ne sont plus épargnés. "Les peurs ne sont pas (...) nouvelles, mais elles ont convergé la semaine dernière vers l'idée que les émergents seraient restés une classe d'actif en soi (malgré l'hétérogénéité croissante de ces économies) et une classe risquée. Ce sentiment explique la contagion à des pays solides, contre lesquels les attaques sont irrationnelles", analyse Tania Sollogoub, économiste du Crédit agricole SA, dans un édito.

Pour l'heure, les risques de contagion vers le reste de l'économie mondiale apparaissent contenus du fait du poids limité des économies réellement en difficulté. Mais certaines entreprises multinationales pourraient voir leurs profits érodés par la chute des monnaies des pays touchés. Autres risques : celui de voir l'endettement des entreprises des émergents exploser parce qu'elles ont emprunté en devises étrangères ou celui de la baisse de la demande pour les produits occidentaux.

Risque de déflation en zone euro

Contesté, le risque de déflation en zone euro a repris corps avec la publication de la hausse des prix en janvier. À seulement 0,7 %, celle-ci est bien loin de l'objectif fixé par la BCE d'une progression proche - mais au-dessous - de 2 %. L'inflation est même retombée à son point bas d'octobre dernier, encore moins que le chiffre attendu en moyenne par les économistes. En cause, le niveau de l'euro plutôt fort, la baisse du prix des matières premières, mais surtout le niveau atone de la demande adressée aux entreprises, ce qui les pousse à rogner sur leurs prix. Les plus optimistes soulignent qu'il ne s'agit pour l'instant que d'un ralentissement de la hausse des prix (désinflation) tiré par la modération de tarifs de l'énergie. Et mettent l'accent sur le léger rebond de la croissance attendu en 2014.

Mais beaucoup s'inquiètent de voir la spirale infernale de la déflation se mettre en place si rien n'est fait pour enrayer le mouvement à temps. Une fois la mécanique enclenchée, il est très difficile d'en sortir : les ménages se mettent à anticiper des baisses futures de prix et reportent leurs achats de biens durables. Conséquence, les carnets de commandes des entreprises se vident, ce qui les pousse à réduire leur production et à ajuster leur volume de main-d'oeuvre. La hausse du chômage et la stagnation des salaires qui en résultent dépriment encore plus la demande des ménages. La boucle est bouclée.

Lire à ce sujet : La zone euro évitera-t-elle le piège de la déflation ?

La situation est déjà particulièrement compliquée dans les pays du Sud, où les taux d'intérêts pour emprunter restent encore élevés alors que l'inflation est très faible, voire négative, comme en Grèce, ce qui renchérit encore les taux d'intérêts "réels" et rend tout rebond significatif de la croissance improbable.

La Banque centrale européenne (BCE) pourrait donc se retrouver contrainte à agir jeudi, lors de la prochaine réunion de son comité de politique monétaire. Mais il ne lui reste en réalité que peu de leviers d'action puisqu'elle ne peut pas - ou ne veut pas - envisager des rachats massifs d'obligations d'État susceptibles de faire baisser franchement les taux d'intérêt, non seulement sur la dette publique, mais aussi pour les entreprises et les ménages.

États-Unis et Chine : des mauvaises nouvelles ponctuelles

La croissance américaine semblait bien installée. Pour le deuxième trimestre de suite, l'activité avait progressé de 3 % au quatrième trimestre 2013... Un indice de la production manufacturière de janvier bien plus mauvais qu'attendu est venu doucher les espoirs des analystes. À la suite de sa publication lundi, le S&P500 et le Nasdaq ont subi leur plus forte baisse depuis 6 mois.

La Chine a de son côté a confirmé lundi le ralentissement de sa production manufacturière en janvier à son plus bas niveau en six mois. Selon un analyste du Crédit agricole, cité par l'Agence France-Presse, "avec la diminution de l'aide monétaire américaine, des inquiétudes variées pour les pays émergents et une croissance plus faible en Chine, nous avons un cocktail pour quelques semaines instables, si ce n'est plus".

 
 
 
 
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19Commentaires

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maximilienle 06/02/2014 à 12:22 Signaler un contenu abusif

Une piste pour s'en sortir...

Les citoyens ayant tendance à épargner plus qu'à consommer, ils n'ont aucune envie d'emprunter aux banques. La BCE devrait créer 10% de masse monétaire ex-nihilo, un Quantitative Easing à la façon FED, en monnaie de même valeur que l'euro, non destinée aux « bas de laine », mais uniquement à la consommation interne européenne pour l'alimentaire et certains produits de base, en aucun cas pour acheter des produits importés hors UE, afin de ne pas accroître les déficits du commerce extérieur européen. Les billets correspondants seraient spécialement marqués pour les différencier des autres. Cet argent serait DONNE par l’Europe, (les banques ne servant que d’intermédiaires de redistribution) et non PRETE par elles. Argent à répartir entre les moins nantis, donc les plus aptes à consommer, les plus riches n’en ayant pas besoin, épargnant leur superflu, argent donc assez improductif à court terme. Ce serait un moyen d'éviter la déflation, de faire repartir la consommation en Europe. Ceci ferait baisser la valeur trop forte de l’Euro de 10%, redonnerait de la compétitivité aux pays de la monnaie unique face à la concurrence. La BCE rendrait ainsi du pouvoir d’achat aux personnes qui voient en permanence l’argent retourner aux détenteurs du capital (le 1 % des déjà trop riches) plus qu’au travailleurs et exclus (les 99% restants). Ceci durant depuis 3 décennies riches toujours plus riches, pauvres toujours plus pauvres. Au point que 50% de la richesse mondiale est aux mains de 1% des plus riches. L’Europe doit aider ses 50 millions de pauvres et relancer son économie en leur redonnant le pouvoir d’achat qui leur fait défaut. En plus d’être utile, c’est moral. Ce n’est pas socialiste mais social. Car la spirale déflationniste appauvrit tout le monde finalement. La consommation fera repartir l’économie, comme aux Etats Unis, dont on ferait bien de s’inspirer. En étant obsédés par l’inflation, la BCE et l’Allemagne n’ont réussi qu’à créer la déflation, pire encore que l’inflation, seul souci de la BCE, qui à l’inverse de la FED, ne se soucie pas de faire tourner la machine économique, mais seulement d’éviter l’inflation. Avec le résultat calamiteux que chacun peut constater d’une économie sinistrée.

BonSens01le 05/02/2014 à 16:35 Signaler un contenu abusif

Stoppez ce jeu de manipulation des devises !

Les Marchés s'affolent ? Ah ! La faute à qui ? 
Depuis une décennie, il est difficile de calculer la vraie valeur des Devises, particulièrement l'Euro et le Dollar Américain. 
Pourquoi ? 
Parce que les Banques Centrales manipulent et trichent avec leurs devises comme bon leur semble. 
Imaginer avec 6 grandes nations dans l'Euro en quasi faillite depuis 5 ans comment la planche a billets a pu fonctionner... Nuit et jour... On trouve plus d'encre... 
Fabriquer de la monnaie papier pour couvrir des dettes sans avoir des réserves entrainent forcément une baisse de la valeur de la Devise en question... Jamais de l'Euro ! 
Attendez-vous a une belle catastrophe d'ici 2 ou 3 ans de ce jeu qui est une vraie fraude qui coute aussi des dizaines de millions d'emplois au quotidien.

peyopointle 05/02/2014 à 13:48 Signaler un contenu abusif

Voyous

Les indices boursiers sont artificiels, spéculation toujours, tant qu'il y a de la musique on danse. Les discours de reprise ne sont que des leurres destinés à pomper les économies des particuliers crédules. Le temps des prises de bénéfices est venu. La zizanie financière continue.

VincentBDDle 05/02/2014 à 13:43 Signaler un contenu abusif

Les marchés s'affolent ?

Qu'ils lâchent leurs écrans pour aller travailler afin de produire des richesses au lieu de vivre aux crochets des autres.

Toutestbondanslecochonle 05/02/2014 à 12:05 Signaler un contenu abusif

Droit à indemnisations !

Et les banques comme le Crédit Agricole qui ont investi dans les subprimes ? Leurs actionnaires et surtout leurs employés, croyant à leur entreprise, ayant investi dans leur PEE n'ont eu aucune indemnisation ! Les syndicats n'ont pas bougé !

Fabriciole 05/02/2014 à 11:55 Signaler un contenu abusif

Jeu spéculatif !

Il ne faut pas s'alarmer, les actionnaires ont besoin de fric, il font donc fluctuer le marché à leur bénéfice. Il n'y a pas de panique à la Bourse puisque la croissance devrait repartir en 2014. C'est juste la parti de pocket menteur qui reparti. Il faut bien qu'il se remplisse les poches. Il sont intelligents car la reprise de la croissance, leur permet de reprendre leur petit jeu sans trop de risque. 
Après si de pauvres payent leur absurdité, ce n'est pas grave pour eux, ça ne va pas les empêcher de dormir.

baltazarouedle 05/02/2014 à 11:38 Signaler un contenu abusif

Jeu

Il faudrait cesser de jouer à se faire peur. Une nouvelle crise engendrerait sous peu chez nous, une guerre civile. Les "investisseurs" seraient les plus touchés Donc gardons notre calme.

John Janele 05/02/2014 à 11:15 Signaler un contenu abusif

Mais encore...

Quand est ce que journalistes et politiques cesserons de défendre une économie vouée à l'échec. Tout le monde le sait, les plus grands spécialistes le disent (pas ceux que l'on voit sur Bfm ou TF1) je parle des vrais spécialistes, ceux qui n'ont pas la langue de bois, ceux qui ne sont pas payés pour propager de fausses informations. Le système monaitaire mondial est voué à imploser un jour ou l'autre. Soit ils annulent les dettes de tout le monde, et la on peut rêver, soit on continue à emprunter pour rembourser notre dette et donc par la même on continue à s'endetter. C'est comme ci on voulais éteindre un incendie avec de l'essence. Voilà ce qui se passe depuis des années, et on entend toujours des économistes qui sortent de nul part nous dire : reprise de la croissance de 0, 2 point... Mais ça veut dire quoi ça ? Dégradation de la note de France, "ah donc, nous qui sommes déjà bien endetté, vous nous dites qu'on va encore plus l'être parcequ'on va devoir emprunter pour rembourser notre dette mais a des taux beaucoup plus élevés... ? Ok donc on marche sur la tête, le système marche sur la tête c'est du grand n'importe quoi, et ces beaux parleurs n'auront bientôt plus d'arguments pour cacher l. Indicible vérité : une économie totalement vouée à disparaître.

Phobosle 05/02/2014 à 11:03 Signaler un contenu abusif

Hollande pas à la hauteur des enjeux

Hollande qui devrait passer une bonne partie de ses nuits à travailler au lieu de courir la starlette, n'est pas à la hauteur du poste dont il s'est emaparé en trompant les français. 
Une nouvelle crise va survenir en France, et Hollande n'a rien fait pour l'anticiper. 
Les socialistes français s'occupent à des futilités alors qu'ils devraient être mobilisés sur tous les problèmes économiques qui amputent l'avenir des français. 
Si l'on devait résumer l'action des socialistes au pouvoir l'on pourrait dire qu'ils ont le souci de prendre du fric aux français et d'assumer leur révolution idéologique socialiste. 
Or pendant ce temps là la France recule. Elle recule par rapports aux pays émergent ? Cette année la France de Hollande passera derrière le Brésil et l'inde. 
Hollande n'a rien su faire, et ce n'est pas son pacte de responsabilité bidon qui va changer la donne. 
Hollande fait de l'esbroufe pour faire oublier la nullité de sa politique. 
La France sous pouvoir socialiste est une France faible, malade et sans ressources pour se refaire une santé. 
Hollande et ses potes socialistes plus médiocres que jamais, amputent l'avenir de la France et des français. 
Quelle tristesse de voir cette incurie socialiste gâcher les chances de la France.

PIZARRle 05/02/2014 à 10:27 Signaler un contenu abusif

BAH OUAIS

C'est pas faute de l'avoir répété. Aucune décision lors du dernier crac n'a été prise pour réguler les marchés. Le système est a deux doigts une fois de plus d'imploser. Et cette fois ça vas faire très mal.

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