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VIDÉO - La France se lance dans l'aventure des MOOCs

15/3/14


Site d'actualité Le Point


 
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VIDÉO - La France se lance dans l'aventure des MOOCs

Le Point.fr - Publié le 

Le Point.fr est allé assister au tournage du premier MOOC produit par HEC. Le professeur responsable de ce cours en ligne livre au Point.fr ses motivations.

Vanessa Klein, responsable des MOOCs à HEC, et Alberto Alemanno, professeur de droit, sur le tournage du cours en ligne "Understanding Europe", sur le campus de HEC à Jouy-en-Josas, le 7 février.
Vanessa Klein, responsable des MOOCs à HEC, et Alberto Alemanno, professeur de droit, sur le tournage du cours en ligne "Understanding Europe", sur le campus de HEC à Jouy-en-Josas, le 7 février. © Le Point.fr
 
 
 
 
 
 
 
 
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Ils sont près de cinq millions... et leur nombre ne cesse de s'accroître. Cinq millions de personnes disséminées dans le monde entier, qui, pour satisfaire leur soif de connaissance, se sont déjà inscrites à un MOOC (Massive Open Online Course). Un "MOOC" ? Un cours mis à la disposition du public par les universités et écoles du monde, le plus souvent gratuitement, pour mieux faire tomber les barrières - et les frontières - du savoir.

Harvard, New York University, le MIT, Stanford : les plus grandes institutions américaines ont été les premières à se mobiliser dès 2008. Devant le succès mondial rencontré par ces leçons d'un nouveau genre, la France n'a eu d'autre choix que de se lancer à son tour. Pour ne pas être absente de cette vitrine de l'enseignement mondial, Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur, inaugurait en janvier la plateforme FUN (France Université Numérique), vouée à héberger des MOOCs produits par des établissements français, tels Centrale, Polytechnique, Paris 10, Paris 2, le Cnam, Sorbonne Paris Cité ou encore Bordeaux 3. Un nouvel espace qui vient compléter les plus anciens iTunesU, Coursera, edX et autres Udacity, déjà réputés dans le monde entier. 

Santé, philosophie, histoire, droit, développement durable : aucune discipline ne résiste à l'engouement pour ces formations à distance. "On a suivi des MOOCs de Photoshop, de design, d'architecture, de finance... et même de cuisine et de diététique !" s'enthousiasment Jad Khalil et Sebastian de Bruyne, étudiants à Grenoble EM. S'ils plébiscitent les MOOCs, c'est aussi parce que ces cours permettent la démocratisation du savoir, devenu accessible à tous, aussi bien géographiquement (dans les régions reculées ou en temps de guerre) qu'économiquement (la plupart des MOOCs sont gratuits).

Certificats authentifiés

Dès lors, il a fallu trouver le moyen de différencier les enseignements reçus en ligne de ceux dispensés pendant les séances de cours, en "présentiel". Certains professeurs ont mis à la disposition des élèves la possibilité de valider un cours par un "certificat authentifié", en lieu et place d'un diplôme, pour un coût moyen d'une cinquantaine d'euros. S'est alors posée la question de la vérification de l'auteur des réponses au test, et de ses conditions d'examen. Certains enseignants réunissent ainsi leurs "MOOCeurs" dans une salle d'examen, d'autres prévoient de vérifier que l'image renvoyée par une webcam est bien conforme à la photo sur un document d'identité officiel. Les États-Unis ont, comme toujours sur ce sujet, une longueur d'avance : certaines écoles ont mis au point un système permettant de contrôler l'identité de celui qui tape sur son clavier, selon son rythme de frappe.

Les MOOCs sont donc en passe de révolutionner la manière d'enseigner, sans pour autant vouer à une mort certaine le métier de professeur. Plus qu'une nouvelle pédagogie, ces cours en ligne sont davantage un nouvel outil, au même titre qu'un polycopié ou un livre, mis à disposition de tous pour mieux accéder au savoir théorique. Car, pour la pratique, le présentiel reste essentiel. Les forums de discussions disponibles sur les plateformes de MOOCs ne permettent pas de répondre à toutes les questions que se posent les étudiants : "Avant le cours, je visionne la théorie chez moi. Ensuite, je discute de ce que j'ai compris (ou non) avec les autres élèves ou la prof, je lui demande des conseils personnels, éventuellement des contacts locaux : c'est pour cela qu'il reste indispensable d'aller en cours", résume Jad.

Stars

Les enseignants ont désormais compris que le contenu de leurs cours ne sera pas pillé s'ils le mettent en ligne. Mieux, les MOOCs leur permettent de se faire connaître, et reconnaître. Alors, les plus dynamiques n'hésitent pas une seconde, quel que soit leur âge. La palme de l'enseignant le plus expérimenté revient sans conteste à Walter Lewin, 77 ans, qui décroche dans le même temps celle du plus déjanté : le prof aux allures de savant fou donne de sa personne pour passionner ses élèves à la physique. La véritable performance qu'il livre sur son estrade depuis 1966 au MIT est désormaisdisponible en ligne, et transformerait un public peu averti, voire allergique, à la physique en adepte chevronné. 

À HEC, le spécialiste du droit européen est nettement plus jeune. Alberto Alemanno, titulaire de la chaire Jean Monnet, n'est pas encore quadra, mais déjà reconnu comme un ponte dans sa matière.Son MOOC, "Comprendre l'Europe", est le premier produit par HEC, rare école ayant investi dans son propre studio pour tourner directement sur le campus. Ce cours-ci n'est pas pour autant destiné à un public d'initiés : seuls 20 % de ses auditeurs (qui, pour la plupart, ne sont pas européens) sont étudiants. Les autres sont des professionnels qui cherchent à compléter leur formation, des chômeurs ou même de retraités désireux d'étoffer leur culture générale. Et la formule s'avère gagnante : avant même le début de ses cours en ligne, plus de 30 000 participants s'étaient déjà inscrits. Une audience qui le rapproche du rang de vedette dans le monde des MOOCs produits en France. Le parallèle avec les stars de cinéma n'est pas loin : certains producteurs de MOOCs évoquent déjà l'éventualité de remplacer les titulaires des cours par des stars du box-office. En chair(e) et en os.

Regardez : Alberto Alemanno, professeur de droit à HEC, explique au Point.fr les motivations qui l'ont poussé à faire son propre MOOC :

http://www.lepoint.fr/societe/video-la-france-se-lance-dans-l-aventure-des-moocs-15-02-2014-1792027_23.php

 

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