E-ENCYCLOPEDIE- -ETRAVE- 
Visiteurs depuis fin 2012
À mon avis, la grande majorité des cadres et des dirigeants sont de bons patrons, qui savent mobiliser leurs équipes de travail avec un très grand talent et tirer le meilleur de chacun (dans un sens positif). Ils peuvent ainsi créer un climat favorable dans les organisations; un milieu où il fait bon se développer professionnellement. On a tous en tête des exemples de gestionnaires qui, par leurs pratiques d’excellence, ont marqué notre parcours professionnel et dont on garde un souvenir inoubliable. Pour moi, quel bonheur ! Cette personne est maintenant devenue mon associée en affaires… Merci la vie !
Malheureusement, il existe aussi de très mauvais patrons. .. Vous avez certainement, vous aussi, en tête quelques exemples marquants. Vous en avez tous déjà rencontré, c’est inévitable. Pour ma part, à l’âge de 20 ans, dans le domaine de la restauration, j’en ai connu un qui, pendant trop longtemps, a atteint ma confiance. Inexcusable! Les impacts peuvent être insoupçonnés et engendrer des conséquences professionnelles désastreuses. Malheureusement, on retient facilement les situations désagréables et on oublie souvent les personnes qui nous ont fait grandir sur les plans personnels et professionnels.
J’ai retrouvé sur le blogue Portail-Travail.ch (avec lequel j’ai déjà collaboré d’ailleurs), un article qui identifie les 11 comportements les plus dévastateurs qui soient en matière d’attitude managériale, en ligne ici portail-travail -11 comportements les plus dévastateurs en management. Voici donc ma propre liste de 9 comportements que nous, cadres et dirigeants, devons absolument éviter… Une mise en garde importante, à mon avis (et cela étant dit avec une grande humilité!): nous sommes probablement tous susceptibles de présenter l’un ou l’autre de ces traits un de ces jours (ou bien l’avons-nous déjà fait?)…Reconnaîtrez-vous les vôtres ?
« J’ai raison et les autres ont tort ! » Pourquoi consulter mon équipe ? À ce type de gestionnaire, on ne lui apprend rien, il le sait déjà… Manipulateur, il agit cependant parfois en vous faisons croire que l’idée est de vous. Mais de toute façon, il a déjà commencé à se l’approprier et en récoltera les bénéfices !
Il a le sens du dramatique et le don de vous faire sentir coupable à chaque fois. Il vous manipule en vous faisant sentir qu’une erreur de votre part serait le drame qui fera couler toute l’équipe. Comment un employé peut-il prendre des décisions dans un tel climat ?
On a alors toujours peur de lui déplaire et/ou on ne sait pas comment répondre à ses besoins et attentes… Un exemple: un même comportement peut le faire rire ou le faire pleurer, selon ses humeurs du moment. On ne sait plus alors comment lui adresser ce qui doit l’être, ce qui est propice à laisser en suspens, des situations non acceptables.
Il s’entoure de précautions excessives. Son problème, c’est que la décision qu’il s’apprête à prendre pourrait bien être la toute dernière de sa vie (dans son esprit du moins) ! À force de mesurer le pour et le contre de chacune des options qui se présentent à lui, (ce qui est bien en soi lorsque bien dosé), il finit souvent par crouler sous la pression et risque même de tomber dans l’inaction. La peur de se tromper est un comportement normal et courant. Mais la paranoïa contribue cependant à créer un climat de méfiance qui nuit à la synergie de l’équipe!
C’est souvent une façon de se protéger; un trait de personnalité qui n’est pas nocif en soi (une certaine timidité). Il ne faudrait pas cependant que, à cause d’un manque de confiance en soi, on en vienne à empêcher la discussion et l’échange d’idées pour éviter la confrontation avec ses pairs.
Pour ce genre d’individu, les règles sont inutiles; ce sont au pire des lignes directrices que l’on est libre de suivre… Lorsqu’il le faut (seulement!) et qu’on doit éviter en général. Il est aussi inutile d’essayer de leur faire 
comprendre que les procédures sont nécessaires au bon fonctionnement de l’organisation ou bien qu’elles facilitent l’atteinte des objectifs professionnels des membres de l’équipe. Il ne vous croira pas !
Plutôt que d’adresser à son équipe les situations qui doivent être prises en charge, et ce dans un délai raisonnable, il rumine et accumule ses préoccupations qu’il expose une fois l’an, lors de l’évaluation annuelle du rendement, par exemple. Pourquoi ne me m’en as-tu pas parlé avant, lui direz-vous… Ainsi se créent les non-dits, qui débouchent souvent sur une forme d’ « agressivité passive » aux conséquences risquant de miner la confiance de l’équipe et en particulier de certains individus.
«Il est obsédé par le fait de « FAIRE LES CHOSES BIEN » (en tout cas il croit souvent qu’il n’y a qu’une manière de bien faire… et c’est la sienne)… et beaucoup moins par celui de « FAIRE LES BONNES CHOSES » ! Il s’attarde sur les détails, rédige de nombreux plans (B-C-D-E, etc…), effectue une ultime vérification supplémentaire…. Alors qu’il aurait pu simplement se fier aux vérifications déjà faites par son équipe, à l’intérieur d’un protocole déjà éprouvé… L’insécurité engendre l’insécurité, à mon humble avis ! Que de temps perdu parfois… pour eux comme pour les autres !
A ses supérieurs comme à ses subordonnés. Il a toujours peur de décevoir… À force de vouloir plaire à tout le monde, il finit souvent par ne plus se reconnaître, il n’est plus lui-même, il se rend malheureux, en risquant de rendre aussi les autres malheureux. Les gens ne savent alors plus “sur quels pieds danser”, pour reprendre une expression populaire au Québec. Il est normal (et même sain) de ne pas faire l’unanimité… L’important est à tout le moins d’être respecté. Comment l’être si on ne se respecte pas soi-même. Comme on le mentionne dans l’article: (…) ne mettez jamais ce type de personne en position de manager les autres… sauf si vous pensez que l’on peut manager sans jamais prendre de décision impopulaire ! Pourtant, la gestion n’est pas constituée de zones blanches ou noires, mais de zones grises de plusieurs teintes différentes…
En conclusion : quoi faire quand on doit traiter avec ce type de gestionnaire? Je ne vais surtout pas vous inciter à quitter un emploi sans avoir envisagé d’autres alternatives professionnelles. Il s’agit alors du dernier recours possible. Mais si pour vous c’est la seule option valable, la décision vous appartient. Je l’ai fait déjà et, par expérience, il est aussi possible que cela devienne un point tournant positif sur le plan personnel. Vous devez penser à vous et à identifier, si ce n’est pas déjà fait, vos buts, pour en faire une décision qui sera profitable quoique déchirante. Espérons que vous aurez alors la chance de tomber sur un meilleur patron.
En terminant, je reprends ici une réflexion trouvée dans un article appelé Mon patron… mon bourreau Portail RH Votre emploi : (…) ceux et celles qui subissent ce genre de traitement doivent se livrer à une véritable introspection, avec l’aide d’un coach peut-être, et découvrir la place qu’ils réservent au respect d’eux-mêmes dans la hiérarchie de leurs valeurs et de leurs besoins. Il n’y a pas de bourreau sans victime… Prenez soin de vous !!!
