De nombreux Français, salariés, rêvent de créer leur entreprise. Personnellement, salarié à temps plein, j’en suis à ma seconde création. Je souhaite, partager mon expérience.
Je rencontre deux obstacles : tout d’abord, le manque de temps disponible pour la phase de réflexion. Or, à mon grand étonnement, cette difficulté est rarement mentionnée dans la nombreuse littérature.La difficulté à trouver des financements adaptés étant la seconde et plus classique.
Ayant largement dépassé la catégorie des quinqua, les responsabilités inhérentes à la vie familiale sont derrière moi, de plus, étant salarié à temps plein, je ne connais pas le stress de celui qui doit atteindre au plus vite le chiffre d’affaires point mort.
Cela dit il y a trois raisons si je « m’embête » comme cela à mon âge, alors que je pourrais vivre tranquilou : j’aime entreprendre, avoir des projets, bouger intellectuellement, je ne sais pas rester sans rien faire. Il y a dix ans, j’ai créé une autre entreprise.
Chaque fois que je rencontre des personnes « biens », qui galèrent pour trouver du travail, ou perçoivent un salaire de misère cela me fait mal au cœur. Aussi, créer des emplois à valeur ajouté suffirait à mon bonheur.
Enfin, étant passionné par Internet, titulaire d’un Master 2 dans ce domaine, je pense qu’il y a de nombreuses d’entreprises à créer dans ce secteur en particulier dans les usages d’internet, le data et l’internet des objets.
Aussi, avec trois associés aux compétences complémentaires, nous avons créé une place de marché d’achats/ventes d’annonces commerciales professionnelles sur le Net : www.business-agentsco.fr car à ce jour la prospection commerciale est peu impactée par internet, or pas de clients, pas de business.
Des développements de ce concept sont en réflexion. L’idée est toujours la même : Imaginer de nouveaux usages d’Internet pour la prospection commerciale dans le domaine du prédictif.
Etant une des chevilles ouvrières, je rencontre deux difficultés essentielles :
- Le manque de temps disponible
Personnellement c’est que je fais depuis deux ans, il en est de même pour un autre des associés qui à développé le site internet.
Il doit s’agir d’une des causes d’échec. Si vous attendez d’être en congé création d’entreprise pour vous lancer dans cette phase de réflexion, construction, décisions, soit elle est bâclée, soit la réalité financière vous rattrape alors que vous n’avez même pas le premier client. Or « il faut bien vivre ? ».
Je suis toujours étonné que dans la nombreuse littérature sur la création d’entreprises, ce point ne soit jamais évoqué.
Une des solutions consisterait à accompagner les porteurs de projets en les libérant 1 voire 2 jours par semaine avec maintien de la rémunération. La source de financement reste à déterminer.
Une autre solution existe. Elle nécessite un approfondissement, elle sera peut être l’idée de mon prochain projet.
- Les ressources financières
Dans une société de service, et avec des porteurs de projets, salarié, ayant un savoir faire, une évolution parait souhaitable. En effet rencontrer des porteurs de projets ayant du temps disponible, avec un business modèle viable, capable d’en assurer l’exécution et avec des moyens financiers conséquents limitera fortement le nombre de futurs entrepreneurs.
Pour le développement commercial de notre projet nous cherchons des investisseurs. Je dois avouer que ce n’est pas évident alors que le montant que nous recherchons est faible (quelques dizaines de milliers d’euros) et que le projet à dépassé le stade « du papier » (société immatriculée, site internet créé, e-marketing travaillé, le 5/10/2013 sur Google/référencement naturel pour la recherche, trouver des clients). Notre blog est en position N°1 sur 55 000 000 de résultats.
Si votre projet est innovant, il faudra du temps pour le faire connaître, le commercialiser, fidéliser les clients, atteindre le CA point mort (Airbnb dont on parle tant en ce moment, à été créé en 11/2008, 5 ans déjà).
Un prêt Moyen terme bancaire même avec un différé de remboursement de quelques mois ne fera pas l’affaire.
Les investisseurs en haut de bilan, en phase d’amorçage, ne sont pas très nombreux, et pour les fonds qui ont des impératifs financiers à atteindre, le ROI n’est pas assez rapide.
Il y a sûrement des « choses » à faire à ce niveau là également. Je serais très « curieux » d’échanger avec des porteurs de projets, salariés, qui ont une famille à élever pour « savoir comment ils font ».