BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL
Par Julie Le Bolzer | 17/01/2013
Retrouver l’estime de soi, ne pas culpabiliser, se libérer du stress, dire non aux pensées négatives... Le « Guide du bien-être au travail » ne s’adresse pas qu’aux collaborateurs, mais aussi aux managers et aux DRH, des petites comme des grandes organisations.
A quoi l’étymologie du mot « travail » renvoie-t-elle ? Au terme latin « tripalium », autrement dit à la « torture ». « La souffrance physique des tâches d’autrefois s’est aujourd’hui mue en souffrance psychologique. C’est ce que l’on observe, tant dans le monde du travail qu'au contact des patients », expliquent les auteurs Romain Pigeot, manager, et son père, le docteur Charles-André Pigeot.. « Forts de ce constat, de cette analyse, nous avons souhaité proposer un ouvrage qui explique comment transformer la souffrance en bien-être. » C’est en effet l’originalité de ce guide construit telle une boîte à outils.
Bien-être et compétitivité
« Programme de gestion du stress », « conseils pour mieux communiquer », « méthodes du lâcher-prise », « modèle d’une journée parfaite au travail »... Les analyses sociétales font place aux astuces pratiques et réciproquement. « Il n’était pas question d’occulter la notion de compétitivité. Simplement, un individu ne peut être compétitif que s’il est actif. Et pour être actif, il doit être bien dans sa peau », souligne le docteur Pigeot. « Nous avons donc centré cet ouvrage sur l’individu, bien conscient que le groupe ne peut pas fonctionner si, individuellement, ses membres se sentent en souffrance. »
L’individu et l’entreprise
Le postulat des auteurs : le bien-être au travail ne se décrète pas. Néanmoins, il peut se développer au travers d’actions et de pratiques concrètes. Surtout, il repose sur le renforcement de l’estime de soi. « Toute entreprise doit être aujourd’hui sécurisante pour être compétitive et performante », indique Romain Pigeot. « Quant à l’individu, il doit trouver dans l’entreprise l’énergie nécessaire qui lui permettra de retrouver le bien-être si utile à son bon équilibre », estime le docteur Pigeot. « Le collaborateur qui se sent exclu, abandonné, qui éprouve de la peur, de l’incertitude, ne peut fournir le meilleur de lui-même. » D’où la nécessité de l’accompagner pour qu’il retrouve sa confiance... et sa productivité.