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À l'École des Ponts ParisTech, pousse la première D-School française

4/6/14

 
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À l'École des Ponts ParisTech, pousse la première D-School française

 

Etienne Gless  |  Publié le , mis à jour le 

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À l'École des Ponts ParisTech, pousse la première D-School française
Séance de brainstorming où les élèves partagent leurs observations sur le terrain - Design thinking - d.school 2013
 

Sur le modèle de Stanford, la Paris-Est D-School associe cinq écoles autour de la pensée design, bénéficiant de 4,1 millions d'euros de financement sur huit ans au titre des Investissements d'avenir. Objectif : créer une formation à la hauteur des standards internationaux.

Réinventer la cuisine, revisiter l'expérience d'attente des patients dans un hôpital, transplanter les codes du transport aérien dans le ferroviaire ou encore imaginer la bouteille d'eau développement durable... Ce sont quelques-uns des dizaines de projets inspirés par le design thinking à l'École des Ponts ParisTech depuis 2007. 

"On a commencé avec deux programmes localisés dans le département génie industriel", rappelle Véronique Hillen, directrice académique de ce département aux Ponts. L'école est partenaire du "ME310 Design Innovation" initié par Stanford, qui consiste à faire travailler ensemble des étudiants d'établissements et de disciplines différents sur un brief donné par une entreprise. Créé en 1969, le ME310 était au départ un cours qui invitait des étudiants du département de génie mécanique (ME) de Stanford à concevoir des innovations pour un contexte réel. L'autre programme de l'ENPC, baptiséInnovacteurs, vise aussi à réaliser des projets en équipes mixtes et est conjoint avec l'ENSCI-Les Ateliers (École nationale supérieure de création industrielle).

À partir de 2009, le projet de Paris-Est D-School est lancé sur les rails. "Notre mission est double : développer les compétences en innovation de rupture des étudiants de tous niveaux et tous horizons. Et transformer les pédagogies des enseignants intéressés." La D-School associe cinq partenaires académiques : outre l'École des Ponts ParisTech, l’ESIEE Paris (École supérieure d’ingénieurs en électrotechnique et électronique), l'ENSAVT (École nationale supérieure d’architecture de la ville et des territoires), l’EIVP (École des ingénieurs de la Ville de Paris) et l'UPEMLV (Université Paris-Est Marne-la-Vallée).

C'est le programme d'Investissements d'avenir qui va permettre au projet de décoller. "Fin 2012, notre projet de formation a gagné une Idefi [Intiative d'excellence en formations innovantes]", explique Véronique Hillen, également doyenne de cette D-School à la française qui décroche alors 4,1 millions d'euros sur huit ans.  

Batiment Coriolis l'Ecole des Ponts Paris Tech
Coriolis, le bâtiment qui abrite la D-School de Paris-Est // DR

Les 400 m2 d'espaces de la D-School sont hébergés depuis peu à l'École des ponts dans un bâtiment indépendant et avant-gardiste : Coriolis, un bâtiment éco-responsable à énergie positive qui héberge aussi trois laboratoires de recherche. Au sein de la Paris-Est D-School, on retrouve, comme chez sa grande sœur de Stanford, neuf points de repère censés favoriser l'émergence de l'innovation tous azimuts.

Par exemple, un "espace projet" est réservé au travail en cours, tandis qu'un "espace protothèque" répertorie les matériaux nécessaires pour réaliser un protoype. Il existe même  un espace dit "Seven Second Shop" (7s shop). Le principe : "Un atelier ne doit jamais se situer à plus de sept secondes de tout espace projet. Il s’agit de donner forme ou de donner vie aux idées de la façon la plus spontanée possible, explique Véronique Hillen. De l’esquisse réalisée en carton et scotch au prototype aux matériaux et fonctions plus aboutis, ces réalisations tangibles permettent de réconcilier l'esprit, la main et le cœur."

Car c'est l'une des grandes règles du design thinking : 75 idées ne vaudront jamais autant que la concrétisation d'une seule ! Si, en France, les espaces "cuisines" ou "zen" peuvent encore faire sourire les adeptes de la pédagogie traditionnelle, ils ont pourtant une forte utilité : ils font partie des "Suds", comprenez les Slightly Unorganised Design Sessions, ces lieux de détente et de rendez-vous informels où se font les rencontres propices au jaillissement de l'idée. 

Le premier bilan ? Si le très sélectif programme ME310 d'un an à temps plein est réservé à une douzaine d'étudiants à Paris, des journées de sensibilisation sont organisées pour des centaines d'autres. Signe de la volonté de la Paris-Est D-School d'infuser le design thinking dans tous les niveaux de formation.

Etienne Gless  |  Publié le , mis à jour le 

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