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Cinq questions à se poser avant de changer de job

5/4/14




 
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Cinq questions à se poser avant de changer de job

Par  publié le 

 

Vous rêvez d'horizons nouveaux? C'est peut-être le moment de faire évoluer votre carrière. Mais êtes-vous vraiment prêt? Coachs et experts du recrutement vous aident à faire le point. 

Cinq questions à se poser avant de changer de job

 

Les cadres bénéficient d'un marché de l'emploi qui leur permet encore une mobilité. Mais faire le bon choix suppose de préparer son projet.

 

 

Reuters/Issei Kato

 

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1- Est-ce le moment de quitter mon poste?

En période de crise, la morosité érode les enthousiasmes et rend les candidats frileux. "A tort, pour Laurent Hürstel, directeur associé du cabinet de recrutement Robert Walters. On a beaucoup plus de chance d'être visible sur un marché plutôt atone. Se montrer mobile est un facteur de différenciation. C'est toujours le moment de changer quand on en a vraiment envie. Les cadres français se posent trop de questions et se montrent souvent trop timorés. On prend parfois plus de risques à rester dans une entreprise en mauvaise santé qu'à en changer". 

Rappelons que l'emploi des cadres reste moins touché par la crise. "La conjoncture est favorable aux cadres depuis mai 2013, rappelle Damien Créquer, associé du cabinet de recrutement Taste RH. Même si ce n'est pas l'euphorie, on sent les entreprises moins frileuses." Un point de vue confirmé par l'APEC, qui prévoit uneaugmentation des offres d'emplois cadre de 10% en 2014.  

2- Mon problème se situe-t-il vraiment dans mon entreprise?

Vous traversez un conflit avec votre N+1 et vous avez envie de claquer la porte? Attention aux réactions émotionnelles qui ne sont jamais bonnes conseillères, souligne Damien Créquer. Se laisser mener par l'affectif est dangereux dans le domaine professionnel. Pour prendre du recul, revenez à vos objectifs professionnels et à votre stratégie de carrière.  

Vous êtes en échec dans votre poste? Vouloir partir, c'est parfois fuir le problème, au risque de le transférer dans un futur job. Analysez les raisons de cet échec et travaillez sur votre responsabilité personnelle avant de prendre la décision. 

Vous traversez une crise existentielle? "Attention à ne pas se tromper de remèdes, indique le consultant. Tachez de régler vos problèmes personnels avant de prendre une décision concernant votre travail." Et au besoin, faites-vous accompagner par un professionnel.  

Quand on est en poste, on a parfois tendance à amplifier les côtés négatifs et à s'imaginer que l'herbe est plus verte dans le pré d'à côté. "Attention au fantasme, prévient Damien Créquer. Pour prendre du recul et avoir une idée objective de votre situation, restez en veille et comparez-vous avec des homologues dans d'autres structures". Pensez aussi à consulter les études de rémunérations réalisées par les grands cabinets de recrutement. 

3-Suis-je assez mobile?

Vous appréciez le confort de votre situation? Attention: "rester uniquement pour cette raison, alors que l'on n'apprend plus rien est un choix dangereux, prévient Damien Créquer. Car vivre sur ses acquis, c'est perdre de son employabilité." 

Et l'employabilité, aujourd'hui, est un critère non négociable du marché du travail. Sans tout révolutionner, regardez les opportunités autour de vous, d'abord." Attention, évoluer, ce n'est pas forcément changer d'entreprise ou grimper dans la hiérarchie, nuance le recruteur. On peut, dans la même société et au même niveau de statut, changer de poste ou exercer des missions différentes pour élargir ses compétences."  

4- Quelles sont les bonnes raisons de partir ?

Il y a des raisons objectives et des raisons subjectives, tout aussi importantes. "Vouloir réduire son temps de transport, ou travailler dans un bureau éclairé par la lumière du jour sont des raisons valables si elles correspondent à des besoins essentiels de la personne, souligne Valérie Moissonnier, coach d'entreprise. Ce qui compte, c'est de connaître ses impératifs et de vérifier s'ils sont satisfaits dans son poste actuel." 

La démotivation est aussi un signe fort. "Il ne s'agit pas du "coup de fatigue" passager d'avant les vacances, mais d'une crise profonde, nuance Corinne Brunet, directrice du cabinet Alice Conseil. Vous vous dites: "je ne trouve plus de sens dans ce que je fais, je ne comprends pas la stratégie de mon entreprise et n'en partage plus les valeurs. "Travailler de manière durable dans un environnement avec lequel on vit un vrai conflit de valeurs peut nuire à l'équilibre global de la personne." 

Et puis restent tous les signes objectifs qui doivent alerter: votre entreprise n'est pas sur un business model pérenne, elle n'investit plus ni dans les personnes ni dans son outil de production... De votre côté vous ne progressez plus, ne bénéficiez d'aucune promotion ou augmentation. Vos missions n'évoluent pas et l'on ne vous donne pas les moyens de développer votre employabilité. Des collègues plus jeunes accèdent à des postes plus élevés que le vôtre. En un mot, vous sentez que le management ne mise plus sur vous. Il est grand temps de changer avant que l'entreprise ne vous pousse à partir.  

5-Quelles sont les étapes pour valider ma décision?

Tout d'abord, rencontrez votre manager et exprimez lui vos besoins non satisfaits dans le poste actuel. Peut-être cela suffira-t-il à faire bouger les choses?  

S'il vous oppose une fin de non-recevoir, changez d'interlocuteuret rencontrez un responsable RH pour faire un point carrière. "Il est important de bien préparer ses entretiens en ayant une idée la plus claire possible de ce que j'aime faire, ce que je ne veux plus faire et ce que je voudrais", conseille Corinne Brunet. Vous gagnerez ainsi en crédibilité et en efficacité face à votre interlocuteur. Les RH seront plus à l'aise pour envisager la mobilité du salarié si celui-ci exprime clairement ses compétences et ses motivations. 

Vous pouvez aussi solliciter un bilan de compétences, qui peut être financé par le Fongecif. Attention: il ne vous engagera pas forcément vers un changement radical. "Il arrive que des personnes, à l'issue du bilan, soient confortées dans leur choix initial. Mais elles ont eu besoin de cette prise de recul pour s'en rendre compte", remarque Valérie Moissonnier. 

Si au terme de votre réflexion et de vos démarches, vous êtes confirmé dans votre décision de changer, préparez-vous à une course de fond. Un recrutement prend aujourd'hui environ six mois. Autant s'y préparer. 


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/emploi/gestion-carriere/conseils-pour-changer-de-travail_1504832.html#HcvzsJeHFw2Pp64V.99

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