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Réussir son entretien d'embauche

18/12/13







Recrutement : que dire quand on a un profil ou un parcours atypique ?

 
 

Même quand les recruteurs affirment que la personnalité est leur premier critère d’embauche, et malgré les lois et déclarations d’intention sur la non discrimination, il n’est pas rare d’être déstabilisé par une question gênante lors de l’entretien d’embauche, concernant votre profil ou votre parcours professionnel, voire personnel. Comment réagir ?

« Les critères de tri des candidats sont parfois tellement expéditifs qu’il faut faire vraiment attention à ce que l’on dit en entretien d’embauche ». Thierry Verdier, directeur général du cabinet de recrutement et de conseil en ressources humaines « 1001 talents »  connaît bien ces moments où le doute peut s’immiscer dans un processus de recrutement, où l’on passe du statut de futur salarié potentiel à celui à qui l’on répond « on vous écrira ». Par peur de la prise de risque, par manque d’imagination ou de subtilité aussi parfois, les recruteurs préfèrent souvent le candidat formaté pour un poste plutôt que celui dont ils doutent. C’est d’autant plus vrai quand il s’agit d’un consultant en recrutement : il devra vous présenter à l’entreprise, et souhaite éviter au maximum les faux pas. « Il est vrai que les entreprises restent souvent dans une politique de clonage, estime Pascal de Longeville, du cabinet Eos. Et nous constatons peu d’évolutions dans ce domaine : les employeurs veulent recruter des personnes qui connaissent le travail pour lequel elles ont un besoin précis. A partir de là, elles ne s’autorisent pas de fantaisie, elles demandent avant tout des compétences métiers. »

L’assurance de soi, née de la préparation à l’entretien, peut faire la différence. D’abord parce que vous avez déjà été sélectionné, et que cela prouve que vous avez toutes vos chances, que rien d’essentiel dans votre CV n’était rédhibitoire. Ensuite parce que vous allez être face à une personne, pas face à une machine à recruter. Une personne que vous ne connaissez pas, certes, et qu’il va falloir convaincre, et qui devra elle aussi convaincre par la suite pour que votre candidature passe différents filtres. Etre le plus naturel possible et s’adapter à l’interlocuteur pour le rassurer, est le défi que vous allez devoir relever. 

Savoir répondre à la provocation 
Si vous avez un profil considéré comme « atypique », vous risquez d’être déstabilisé par certaines questions du recruteur. Si, de plus, vous venez de vivre une situation professionnelle difficile, attention !  Cas le plus classique ? « Le candidat qui a été licencié, qui arrive à un certain âge et qui perd son sang-froid », témoigne Thierry Verdier. « C’est très difficile de perdre son boulot après 50 ans. » Convoqué à un entretien « malgré » votre âge ou (pourquoi pas ?) grâce à votre longue expérience, vous n’éviterez pas toujours les questions ou réflexions déstabilisantes sur ce sujet. Par exemple : « Je vous ai convoqué mais je pense que pour occuper ce poste (de responsable d’un magasin), à 52 ans, vous n’êtes pas assez adaptable », s’est entendu dire un cadre pourtant sélectionné à partir de son CV qui mentionnait bien son âge. Provocation ? L’intéressé réagit assez mal : il avait du effectuer un long déplacement en train pour une série d’entretiens et a pris cette réflexion comme une fin de non recevoir. Or, le consultant lui-même avait la cinquantaine passée…

« Un recruteur regarde souvent le candidat qu’il a en face de lui par rapport à lui-même, commente Thierry Verdier. Il faut se dire qu’en France, on ne forme  pas suffisamment à la compréhension de l’autre, à la psychologie, à l’analyse du comportement ». Ce fait doit être pris en compte en l’occurrence par le candidat et par le recruteur. Le cinquantenaire auquel on a dit qu’il était trop vieux aurait pu trouver des arguments pour prouver sa mobilité… par exemple, en soulignant le fait qu’il était prêt à postuler loin de son domicile actuel, et à se déplacer à l’autre bout de la France pour passer les tests et les entretiens pour un job qui l’intéresse. Il peut également , pour prouver son adaptabilité, revenir sur une ou deux expériences professionnelles récentes lors desquelles il a dû faire faire face à des situations exceptionnelles, telles que la reprise en main d’une équipe, la résolution d’un problème nécessitant une bonne réactivité… (lire aussi Seniors : les pièges à éviter en entretien d’embauche – lien).

Donner des références 
Les clefs de compréhension du recruteur sont souvent assez personnelles et empiriques… Rares sont les entreprises qui utilisent des moyens originaux pour détecter les personnalités avec le moins de préjugés possibles (à l’instar de Cofidis). Pour rassurer votre interlocuteur sur un parcours ou un profil qui n’entre pas dans ses schémas habituels, invoquez d’autres « témoins », qui garantiront par exemple votre fiabilité, votre adéquation à un poste alors que votre profil ne semblait pas y être adapté, votre mobilité professionnelle, intellectuelle, votre esprit d’équipe… Le candidat dit « atypique » a ainsi tout intérêt à apporter des références d’anciens managers, et/ou de personnes avec lesquelles il a collaboré. Présentez-les si vous sentez que le recruteur a envie d’en savoir plus, par exemple en fin d’entretien, mais ne les « imposez » pas comme caution dès le début. C’est le cas en particulier si vos dernières expériences professionnelles ont été courtes. Est-ce un choix ? Y-a-t-il eu un problème de mésentente ? De lassitude, de tenacité ? C’est ce que le recruteur va vouloir explorer. Justifiez : c’était un CDD, une mission courte, un projet particulier… mais proposez à la suite de lui donner un contact qui pourra valider vos propos.

Problèmes personnels : attention ! 
Divorce, décès d’un proche, grave maladie… les accidents personnels, chacun le sait, peuvent avoir une incidence sur votre vie professionnelle, au même titre qu’un licenciement mal vécu. Sur votre CV, en entretien, ces questions privées peuvent apparaître même en filigrane et faire de vous un candidat qui sort de la « norme ». Évoquer ces problèmes est certes délicat. Dans tous les cas, ne vous trahissez  jamais au détour d’une phrase, qui incitera votre interlocuteur à creuser une faille sans que vous soyez prêt à répondre.

Exemple : lors d’un premier entretien, Laurent Hyzy, consultant du cabinet de recrutement Alain Gavand Consultants, pose une question classique, sans arrière-pensée, à un candidat acheteur qui avait vécu plusieurs expériences professionnelles courtes : « que vous ont apportées vos deux dernières expériences ? » La réponse fuse rapidement : « elles m’ont redonné confiance ». Tout se passait bien jusqu’alors, mais le recruteur naturellement éprouve le besoin d’aller plus loin : « à quel niveau ? » demande-t-il. Et le candidat d’évoquer un problème familial qui l’avait empêché à une époque de mener au mieux sa vie professionnelle. « Les questions d’ordre personnel ne doivent être évoquées que si elles ont une incidence sur un nouveau poste, explique le recruteur. C’était éventuellement à moi de l’amener sur le terrain de l’accident familial qui explique ce parcours chahuté, en sachant que derrière, je peux me poser des questions sur sa stabilité émotionnelle, sur sa capacité à faire la part des choses… » Mal dit, au mauvais moment, alors que le recruteur ne lui posait pas de question spécifiquement sur l’instabilité visible sur son CV… le candidat a eu peine ensuite à revenir sur un terrain plus « pro ».

« Dans le domaine du commercial, une baisse de chiffres d’affaires, d’activité, suivie éventuellement d’un licenciement doit toujours s’expliquer, estime Thierry Verdier. Si c’est consécutif à un problème personnel, je recommande de le dire. J’ai connu un ingénieur commercial (une femme) qui avait de très bons résultats et qui d’un coup s’est arrêtée de vendre. Elle a perdu sa sœur, et  pendant un moment elle a eu une baisse importante d’activité. Cela ne signifie pas qu’elle est devenue mauvaise. Je recommande dans ce cas de le dire en entretien. Si on me dit cela clairement, je penserais que la page est tournée, je peux l’accepter et le comprendre. Il vaut mieux l’exprimer. » 
 

 

Dominique Perez

Mai 2009

Interview de Thierry Verdier: LesJeudis.com

samedi 19 janvier 2013

QUELLES QUESTIONS POSER EN ENTRETIEN ?

LesJeudis 
 

 

L'entretien d'embauche est le moment clé du recrutement. Pendant cet échange avec votre potentiel futur employeur dans le secteur informatique, il est nécessaire de bien répondre à ses questions, mais vous devez en poser également. 

Cibler ses questions
Il ne faut pas hésiter à poser des questions par rapport au poste proposé. « Vous pouvez interroger le recruteur sur les lignes de code par exemple ou la volumétrie des projets informatiques », conseille Thierry Verdier, directeur général de 1001 Talents, cabinet de recrutement dans le secteur informatique. Les questions peuvent également porter sur la stratégie de l'entreprise informatique.

Savoir doser le nombre de questions
« Si vous n'avez aucune question à poser ou que vous attendez la fin de l'entretien et l'éternelle demande du recruteur : "Avez-vous des questions ?", ça se présente plutôt mal », souligne Thierry Verdier. S'il faut poser des questions au cours de l'entretien, il faut également savoir les doser en fonction de ses interlocuteurs.

Ne pas aborder tout de suite le salaire 
Il vaut mieux éviter de mettre sur le tapis la question du salaire dès le départ. « Annoncez plutôt vos prétentions sur votre lettre de motivation et ensuite reparlez-en si l'on vous pose la question. »

Ne pas critiquer l'entreprise 
Il faut montrer votre intérêt pour l'entreprise. Vos questions doivent donc sous-entendre que vous êtes admiratif ou que vous rejoignez leur stratégie de développement informatique. « Vos questions ne doivent pas être vicieuses ou méchantes. »

Créer le débat s'il est positif
Vous pouvez demander pourquoi l'entreprise utilise ce logiciel plutôt qu'un autre et si elle a rencontré des difficultés parce que vous avez remarqué qu'il était plus ou moins fiable par exemple. « Il faut mettre en perspective votre propre expérience pour susciter le débat, mais bien sûr sans critique », assure le recruteur.

Instaurer un dialogue
L'entretien ne doit pas être un échange ping-pong de questions-réponses. Il faut que vous arriviez à instaurer un véritable dialogue avec le recruteur. Thierry Verdier explique que « vous pouvez par exemple lui demander comment il voit le candidat idéal pour ce poste dans l'informatique. » 

Stéphanie Ferrère
 
 

 

Interview: réussir son entretien d'embauche

 

NE NÉGLIGEZ PAS VOTRE ARRIVÉE EN ENTRETIEN

Auteur : Séverine Dégallaix/ jereussismonentretiendembauche.fr
 

L’entretien commence lorsque vous posez le pied dans les locaux de l’entreprise, et non pas une fois que vous êtes face au recruteur. Une règle qui pourrait vous causer bien du tort si vous passez à côté.

Une candidate arrive à un entretien de recrutement pour s’entendre dire dès les premières secondes qu’elle n’aura pas le poste. Incroyable ? Pas tant que ça. L’histoire est racontée par Emmanuel Carré, enseignant à l’ICD : « agacée de ne pas trouver son chemin dans la zone industrielle où se trouvait l’entreprise, la candidate avait demandé de l’aide à un passant… qui se trouvait être le recruteur auquel elle allait avoir affaire. Sans avoir été malpolie, il était clair qu’elle n’était pas dans les meilleures dispositions. Or, le poste pour lequel elle se présentait lui aurait demandé ce genre d’exercice régulièrement. » Voilà pourquoi vous devez vous mettre dans le bon état d’esprit dès que vous sortez de chez vous.

 

Les quatre règles de base

- Première précaution : arriver à l’heure, voire légèrement en avance. « Cela permet d’avoir le temps de se rafraîchir, de se laver les mains, de se remettre d’un trajet peut-être difficile, en bref de s’assurer d’être présentable », souligne Laurent Pinède, DRH de SGS Qualitest Industrie.

- Deuxième précaution : penser que toutes les personnes que vous croiserez dans l’ascenseur ou à l’accueil peuvent peser dans la décision finale. Les histoires de candidats ayant fait mauvaise impression parce qu’ils n’ont pas pensé à dire bonjour aux secrétaires sont légion. Soyez poli et souriant, c’est le conseil d’Alain Jacob, directeur d’AJConseil : « il est important de montrer une certaine ouverture dès l’arrivée, tout en faisant attention à ne pas jouer un personnage : le recruteur cherchera de toute façon à découvrir votre personnalité réelle. »

- Troisième précaution : bien vous comporter dans la salle d’attente. Evitez de regarder votre montre toutes les trente secondes, de taper du pied, de tourner en rond ou de pousser soupir sur soupir. Le moindre de vos gestes peut-être épié et interprété comme un manque de patience ou une personnalité trop agressive.

 

- Quatrième précaution, juste avant d’entrer en entretien : « il faut s’assurer que son portable est coupé, ou au moins qu’il est en mode vibreur», rappelle Alain Jacob. Rien de plus agaçant que d’être interrompu par une sonnerie de téléphone pendant un entretien important.

 

Et les autres ?

Cas particulier, l’entretien collectif. Vous serez alors certainement placé en attente avec des candidats qui briguent le même poste que vous. Il vous faudra atteindre l’équilibre entre l’amabilité exagéré et la méfiance glaciale. Laurent Pinède explique que « le but est de patienter le plus calmement possible sans essayer de se positionner d’ores et déjà par rapport aux autres. » Tenter d’imaginer ce que les autres ont de plus que vous ne pourrait que vous angoisser. Là encore, soyez souriant et ouvert, mais ne cherchez pas à trop engager la conversation : faire copain-copain avec des concurrents ne vous servira à rien, cela pourrait même vous nuire.

 

 

 

 

Encadré : La check-list : tout ce que vous devez apporter

 

Les essentiels

- CV et lettre de motivation : c’est entendu, votre interlocuteur est censé les avoir, mais comme le rappelle Thierry Verdier, directeur du cabinet 1001 Talents,  « il peut lui arriver de les oublier. » Il est donc indispensable d’apporter plusieurs CV et lettre de motivation imprimés pour pouvoir les proposer en début d’entretien. Attention : si vous avez postulé à différents emplois et adapté vos documents pour chacun, pensez à vérifier que vous apportez bien ceux qui correspondent à votre rendez-vous du jour.

- De quoi noter : vous munir d’un bloc-notes et d’un stylo prouvera votre intérêt pour le poste et vous évitera d’oublier les principales informations que vous obtiendrez.

- Exemples et preuves : en fonction de votre métier, vous devez apporter de quoi exposer votre travail. Dans les fonctions créatives par exemple, un book est de rigueur. Un commercial peut quant à lui présenter des bilans ou tableaux de bord pour illustrer ses résultats.

- Lettres de recommandation : les lettres de recommandation d’anciens employeurs ou de collaborateurs peuvent donner du poids à votre candidature. Apportez-les avec vous afin de pouvoir les proposer au recruteur si vous le jugez opportun.

 

Les petits plus

- Diplômes : cela évitera au recruteur d’avoir à vérifier par lui-même que vous les avez réellement obtenus.

- Justificatifs : derniers bulletins de salaire, attestations d’emploi, certificats… Là encore, ils confirmeront votre CV et appuieront vos prétentions salariales.

- Cartes de visite : vous pourrez non seulement en laisser au recruteur, mais aussi les distribuer aux autres interlocuteurs à qui vous pourriez être présenté… Au cas où.

- Business plan : la cerise sur le gâteau, selon Thierry Verdier. « Certains candidats extrêmement motivés ont déjà étudié en détail les problématiques du poste et de l’entreprise et se munissent de propositions. » Un excellent moyen de vous projeter dans le poste et de vous démarquer.

Interview: Les 10 attitudes qui énervent les recruteurs

 

LES 10 ATTITUDES QUI ÉNERVENT LES RECRUTEURS

Auteur : Séverine Dégallaix/ jereussismonentretiendembauche.fr
 

En entretien, il n'y a pas que vos paroles qui sont analysées. Et attention à vous, certaines attitudes ont le don de les agacer.

1. Prendre ses aises

La nervosité ne doit pas vous faire oublier la politesse : il est fortement recommandé de serrer la main tendue, d’attendre que votre interlocuteur vous incite à prendre place avant de vous installer, ou encore de ne pas vous servir à boire sans rien demander à personne.

 

2.Trop occuper l’espace

« Certaines personnes donnent le ton dès l’arrivée en posant sur le bureau du recruteur leur attaché-case ou même leur casque », constate Alain Jacob, directeur d’AJConseil. Mieux vos éviter de marquer votre territoire de cette façon.

 

3. Ne pas assez occuper l’espace

Un candidat trop replié sur lui-même fera toute aussi mauvaise impression. Thierry Verdier, directeur de 1001Talents, explique qu’« il faut trouver un juste milieu entre l’excès de confiance en soi et la timidité maladive. »

 

4. Fuir le regard

Vous devez surmonter votre appréhension… tout en veillant à ne pas fixer votre interlocuteur au point de le mettre mal à l’aise. Comme le remarque Alain Jacob, « le regard doit être direct mais attentif. »

 

5. Croiser les bras

« Les recruteurs ont l’habitude de repérer les attitudes fermées », prévient Thierry Verdier. Croiser les bras indique que vous n’accordez pas suffisamment d’attention au dialogue.

 

6. Etre excessivement expressif

A l’inverse, des bras qui s’agitent en permanence deviennent vite irritants. Et même si la plupart des professionnels conseillent de rester soi-même, mieux vaut tempérer une nature trop exubérante.

 

7. Répondre au téléphone

« Un téléphone qui sonne, cela peut arriver, admet Thierry Verdier. Si le candidat a le bon réflexe de l’éteindre et de s’excuser, tout va bien. S’il répond, c’est tout de suite moins positif. »

 

8. Mâcher du chewing-gum

Dans la catégorie "manque de politesse", la rumination talonne le téléphone dans la course à l’exaspération.

 

9. S’étaler

Selon Thierry Verdier, « les pieds qui s’allongent sous la table peuvent énerver », tout autant qu’une personne affalée sur sa chaise. Vous devez donc surveiller votre posture générale et ne pas vous détendre au point de vous croire dans votre salon.

 

10. Ne pas contrôler ses tics

Tripoter un stylo, se recoiffer toutes les vingt secondes, se ronger les ongles… Tout le monde a des tics. Tant qu’ils ne sont pas excessifs, les recruteurs les acceptent, mais s’ils deviennent trop répétitifs, ils énervent, d’autant qu’ils révèlent un certain manque de contrôle.

 

   

 

 

 

Surveillez votre présence physique

 

Les mains posées sur les genoux et le regard fixé sur le sol, voilà de quoi exprimer un manque de confiance en vous. Heureusement pour les grands timides, ces défauts peuvent s’estomper avec un peu de travail.

 

« L’idéal est de réussir à occuper l’espace de façon harmonieuse et homogène », conseille Eudes Le Gars, directeur associé d’ImageInPeople. Le problème, c’est que la façon de s’y prendre dépend de votre carrure : afin de ne pas écraser son interlocuteur, un grand costaud aura intérêt à limiter ses gestes là où une personne plutôt menue devra les multiplier pour imposer sa présence.

 

La première étape pour trouver un juste équilibre ? Eudes Le Gars conseille de « s’observer dans un miroir pour voir jusqu’où on peut aller dans la gestuelle. » Après vous être fait votre propre opinion, vous pourrez demander l’avis de vos proches. Restera ensuite à vous entraîner pour acquérir de bons réflexes et éliminer les gestes parasites.

 

Certains candidats sont privilégiés par rapport à d’autres sur ce point : « les gens qui font beaucoup de sport par exemple occupent bien l’espace, ils maîtrisent leur corps. » Le même avantage est valable pour qui a l’habitude de faire de la scène : le théâtre est un excellent moyen de se situer par rapport à un interlocuteur et d’apprendre quelles sont les attitudes qui paraissent avenantes, agressives, fermées, ou encore anxieuses.

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