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Le retour sur investissement d’une démarche de conduite du changement, déjà évoqué ici, est un sujet récurrent et, on peut le concevoir, assez difficile, pour un décideur devant arbitrer un budget de projet. J’ai entendu hier sur le salon solutions un rappel de cette problématique au cours d’une conférence sur la mise en oeuvre de solutions BI (Business Intelligence) où intervenaient des responsables commerciaux d’éditeurs tels que CEGID ou SAS.
L’un de ces interlocuteurs a posé le problème simplement: “il est convenu que l’on devrait prévoir 20 à 30% du budget pour la conduite du changement, mais les clients ne le font pas car ils ne savent pas mesurer son retour sur investissement”. On peut facilement comprendre qu’en période d’économies, une prestation de conduite du changement passe à la trappe lors de l’arbitrage. C’est à nous aussi, consultants externes ou internes, de mieux valoriser et quantifier ces bénéfices. Je propose ici quelques pistes:
Comment traduire le résultat de ces enquêtes en valeur €? Plusieurs options:
Par ailleurs, dans le cadre de démarches qualitatives comme celles de sécurité ou les démarches environnementales, on doit pouvoir identifier par exemple combien d’accidents sont imputables à une mauvaise appropriation des règles de sécurité par les collaborateurs concernés. En sachant quantifier le coût moyen de ces accidents, on peut mesurer les bénéfices d’une démarche de conduite du changement visant à permettre l’appropriation de méthodes ou règles appropriées.
Bref les solutions existent pour mieux qualifier et quantifier ce fameux retour sur investissement. J’invite les lecteurs à réagir, proposer, commenter, alimenter le débat.