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La France doit encourager la confiance entrepreneuriale

24/8/13


http://blog.lefigaro.fr/legales/2013/08/la-frace-nencourage-pas-assez-lentrepreneuriat.html


 

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Erno Tornikoski, chercheur à Grenoble Ecole de Management et spécialiste de l'entrepreneuriat, explique pourquoi la France doit activer certains leviers pour favoriser l'entrepreneuriat et assurer la pérennité des entreprises.

 

1/ De l'intention entrepreneuriale au passage à l'acte. Les recherches d'Erno Tornikoski ont établi que l'intention entrepreneuriale seule n'est pas suffisante pour déclencher la création d'une entreprise. Un autre facteur est tout aussi important mais trop souvent oublié : la confiance du futur entrepreneur en ses capacités à créer.

D'après le chercheur, il faut apprendre aux futurs entrepreneurs à développer leurs capacités à créer et gérer une entreprise, notamment par la formation. « Prenons l'exemple des étudiants : ils sont l'une des populations où le taux d'entrepreneuriat est faible. Plusieurs facteurs expliquent cette situation : leur méconnaissance du sujet mais aussi leur manque de confiance dans leurs capacités à entreprendre,précise Erno TornikoskiDans le mastère spécialisé entrepreneuriat de Grenoble Ecole de Management, les étudiants travaillent par projet et cas concrets, une pédagogie qui leur permet de développer cette confiance recherchée. Nous souhaitons élargir cette démarche en intégrant plusieurs options liées à cette thématique dans notre programme Grande Ecole ».

2Une étape avant le business plan encore trop souvent négligée. C'est une tendance qui se généralise dans les pays anglo-saxons, l'utilisation du « Business Model Canvas » avant la réalisation de son business plan. Inventée par Alex Osterwalder, entrepreneur, cette méthode permet de modéliser son idée. Neufs champs d'exploration sont à valider (valeur ajoutée de l'idée, ses clients, habitudes des consommateurs, activités clés, ses ressources, son matériel...).

« En testant son concept avec le Business Model Canvas, le futur entrepreneur adapte, affine et valide un certain de nombre d'éléments qui sont indispensables à la réussite de son futur business. Des éléments qui ne sont pas forcément abordés dans la constitution d'un business plan classique » analyse Erno Tornikoski qui a intégré cette méthode dans ses cours et a pu en constater ses bienfaits.

 3/ Quand un réseau utilisé à bon escient contribue au succès de l'entreprise !Ah le réseau ! Très utile pour avoir accès à différentes ressources (financières, conseils, services, soutien moral...) quand on crée ou on veut développer son entreprise. Mais encore faut-il bien l'utiliser. Erno Tornikoski a beaucoup appris de ses recherches. «Ce que nous cherchions à savoir, c'était qu'elle est l'importance du réseau dans le succès entrepreneurial et en quoi les liens avec son réseau étaient-ils importants ?", explique-t-il. 

Ses conclusions sont les suivantes : il est nécessaire pour l'entrepreneur de développer un réseau composé de liens mixtes, c'est-à-dire alliant des parents, des amis (qualifiés de lien forts) avec des personnes aux relations plus superficielles (liens faibles). Les premiers (liens forts) permettent à l'entrepreneur d'accéder à des ressources gratuitement ou moins chères que le marché pour lancer son activité dans de bonnes conditions et en toute confiance. 

Mais si l'entrepreneur se cantonne à un réseau composé de liens forts, son entreprise risque d'être stoppée dans son développement et il deviendra trop dépendant de ce réseau. Pour développer son activité, il doit enrichir ce réseau avec des liens faibles qui lui permettront d'accéder à de nouvelles informations et opportunités.

« Nos recherches ont démontré que toutes les entreprises de notre échantillon qui avaient fait faillite n'avaient pas développé leur réseau ou s'étaient cantonnées à un seul type de liens » conclut Erno Tornikoski.

 


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