Vous commencez à peine à comprendre ce qu'est un bilan que vous entendez déjà votre banquier vous parler de « haut de bilan » et de « bas de bilan ». Ceci n'est pas une stratégie de sa part pour vous déstabiliser mais bien des termes généralement employés, et sans piège de sa part, cela correspond aux différentes parties du bilan (parties supérieure et inférieure). Alors si vous ne voulez comprendre ce qu'est le « haut de bilan » cet article est fait pour vous.
Le terme "haut de bilan" est issu de la présentation réelle du bilan qui fait apparaître en haut du bilan, les emplois et les ressources à long terme de l'entreprise que sont les fonds propres, les dettes à long terme et les financements sur le long terme.
On parle couramment de « haut de bilan » lorsque l'on désigne les éléments à long terme qui constituent le bilan et ce, que ce soit à l'actif ou au passif. On dit également que le « haut de bilan » est composé d'éléments solides alors que le « bas de bilan » est composé d'éléments plus liquides (Trésorerie).
Pour résumer, ce qu'il faut retenir de la définition du « haut de bilan », ce sont les éléments situés dans la partie supérieure du bilan, donc les éléments solides orientés sur le long terme.
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Ce sont les emplois et ressources stables liés à l'outil de travail, on retrouve toute la partie immobilisée à l'actif que peuvent-être terrain, équipement ou usine (immobilisations) et les ressources stables au passif que sont les capitaux propres et les dettes à plus d'un an.
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L'expression « opérations de haut de bilan » est parfois employée pour les augmentations de capital. En effet, nous avons vu plus haut que le Capital Social se situait dans la partie supérieure du bilan, c'est donc la partie du bilan qui intéresse les « raideurs » lors d'opérations de fusion/acquisition.
Dans la gestion de votre activité, le « haut de bilan » correspond aux investissements que vous souhaitez effectuer et aux moyens dont vous disposez pour les financer : autofinancement ou recours à l'emprunt.
On demande à un expert comptable d’être précis, concret, chiffré. Les banquiers ou investisseurs scrutent et analysent ces tableaux de bilan financier et en donnent des avis, souvent implacables. Le "haut de bilan" et sa solidité représentent le "Graal", l’obligatoire, pour que l’entreprise puisse continuer à vivre et à se développer. L’actif et le passif décident des actions et moyens de l’entreprise, lui permettant d’aller plus ou moins vite. Et le manque de fonds propres ou de leur renforcement est aujourd’hui un problème criant en France.
On demande à un responsable marketing de mettre en place des outils pour toucher des clients, pour faciliter la vente et la fidélisation. Des outils aujourd’hui accessibles et paraissant souvent peu onéreux, comme les réseaux sociaux, une expérience digitale virale ou une campagne mail ciblée. L’accessibilité de ses outils permet aujourd’hui à toute entreprise d’exister, d’apparaitre, une hyper concurrence qui permet au client d’être volage, infidèle et sensible à une arme de destruction massive : le prix.
Le marketing du haut de bilan, c’est envisager une entreprise avant tout comme une marque, porteuse d’un engagement, d’une vision pour l’avenir. Le consommateur demande aujourd’hui plus qu’un produit, il veut le beurre, l’argent du beurre, et ne veut pas apprendre un jour que la crémière a volé la recette ou triché avec les ingrédients.
Le marketing du haut de bilan, c’est aider l’entrepreneur à se transformer en visionnaire, afin de fédérer tous les talents autour de lui, clients, partenaires et salariés afin de défendre une cause, et de le faire avec ses produits et services. C’est donner une vraie valeur, écrite, chiffrée à cette marque qui fédère autour de solutions quotidiennes, autour d’innovations différenciantes avec ses concurrents. C’est donc permettre l’accès à une arme de construction massive pour l’entreprise : la valeur par la marge.
Nous devons aider les entrepreneurs à comprendre les tableaux financiers, c’est certain. Mais nous devons surtout les aider à comprendre comment construire des marques visionnaires pour l’avenir. Finance et marketing, même combat : aidons à construire des hauts de bilan sains et solides, pour toujours mieux rendre service à nos clients.
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