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Tout ce que la Silicon Valley leur a appris

18/10/13


Suisse Romande  Network                         LINKEDIN

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10 Octobre 2013
 
PAR STÉPHANE BENOIT-GODET Une dizaine d’étudiants vaudois ont participé aux Etats-Unis à une semaine de préparation à la création d’entreprise. Pourquoi vous devriez vous aussi suivre un start-up camp.
INNOVATION

Ils se nomment Geoffrey, Hadrien, Antoinette ou Raphaël: une dizaine d’universitaires vaudois ont suivi un start-up camp à mi-septembre dans la Silicon Valley pour se préparer à devenir des entrepreneurs. Vraie bonne initiative lancée par la Banque Cantonale Vaudoise (BCV) qui a financé et organisé le voyage. Voici dix réflexions que ces étudiants ont ramenées dans leurs bagages et qui valent pour tous ceux qui veulent créer leur start-up.

1. L’idée n’est pas si importante

 

 

Dans la Silicon Valley, l’important, c’est d’abord d’entreprendre. Florian Segginger, étudiant mais avec déjà une entreprise à son actif, a eu une révélation en rencontrant Solomon Hykes, le patron de dotCloud. Pour ce dernier, récemment distingué par Wiredcomme celui qui va réinventer le web, il a fallu se faire violence pour inventer un produit au début de l’histoire de sa société. Désormais, de grands acteurs envahissent le même marché et dotCloud leur vend de la technologie pour établir un standard. «Nous avons réalisé un énorme travail pour arriver à proposer un produit et finalement nous retournons au point de départ», explique Solomon Hykes.

Conclusion: l’idée n’est pas si importante, la technologie, donc la connaissance et l’innovation, peut suffire pour se lancer.

2. Il faut apporter quelque chose

 

 

Elon Musk, le héros actuel de la Silicon Valley, aime bien dire que celle-ci n’est pas réputée pour construire des voitures et des fusées. «Mais pour sa capacité à créer de nouvelles industries», raconte Christian Simm, le directeur de Swissnex San Francisco.

L’entrepreneur d’origine sud-africaine a ainsi lancé Tesla (avant Space X et Hyperloop) qui pèse désormais davantage en bourse que Fiat et Peugeot réunis. Pourquoi? Le constructeur apporte une solution technologique à un secteur qui n’invente plus rien de décisif depuis des décennies. Tesla a été le premier à repousser les limites de la capacité d’autonomie de la voiture électrique (400  km) et annonce désormais une voiture sans pilote avant 2016. Des obstacles juridiques subsistent en Europe et aux Etats-Unis. 

Mais cela ne donne-t-il pas encore plus envie à un entrepreneur innovant de donner un coup de pied dans la fourmilière et de libérer le consommateur par la technologie?

3. Changer la vie des gens

 

 

Dans la Silicon Valley, tous ont la même mission: changer la vie des gens. Il faut être missionnaire ou start-uper pour se lancer des défis aussi grands. Mais vu depuis Menlo Park, Cupertino ou Mountain View, cela ne paraît pas si immense. Facebook, qui compte plus d’un milliard d’utilisateurs moins de dix ans après son lancement, a par exemple considérablement bouleversé nos habitudes. 

Les trois sujets les plus chauds pour les investisseurs en ce moment? Les drones, les wearable technologies et les systèmes de paiement facilité. Trois secteurs où, si une entreprise réussit son coup, elle va vraiment améliorer la vie de millions (ou plus) de consommateurs.

Pages

NOTES:

Généalogie d’un projet porteur  

Start-up Camp Qu’est-ce qui manque à la Suisse pour innover? C’est à partir de cette question que Christian Jacot-Descombes, le directeur de la communication de la Banque Cantonale Vaudoise (BCV), a eu l’idée de plonger dans le bain de l’entrepreneuriat 10  jeunes étudiants vaudois et d’inviter des médias, dont Bilan. Ancien journaliste, ce dernier pouvait s’appuyer sur deux alliés de poids pour monter l’opération Silicon Valley Startup Camp: son CEO, Pascal Kiener, et le directeur de Swissnex à San Francisco, Christian Simm (par ailleurs blogueur de Bilan.ch). L’un a accepté de financer l’opération avec sa direction, l’autre l’a organisée. A une demi-heure de la Silicon Valley, Christian Simm a monté un programme ad hoc pour le camp. Une semaine de formation pour monter sa start-up, savoir réseauter et présenter un projet. Sans compter des visites dans les entreprises: Twitter, Airbnb, Square, mais aussi des incubateurs et accélérateurs comme Rocket Space ou TechShop. La BCV s’est engagée à envoyer 10 jeunes chaque année pendant cinq ans et créer un club d’alumni de ces jeunes entrepreneurs.


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