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Gérer la 2ème moitié de sa carrière

17/10/13



Réseau Grande Ecole  LINKEDIN


Cadre et Dirigeant Magazine

Businesspeople talking outdoor

Pour trouver un emploi entre 40 et 50 ans, il faut savoir créer de la valeur. Nous vous proposons un test gratuit permettant de mesurer les capacités clés nécessaires à cette approche.

Tous les cadres ne sont pas concernés, certains passent entre les mailles du filet, mais une proportion non négligeable des cadres perdent leur emploi entre 40 et 50 ans. Achat-vente, fusions, restructurations, fermetures de sites, personne n’est à l’abri d’un accident de carrière. Ils ne sont pas encore des seniors (même si la séniorité arrive de plus en plus tôt au fur et à mesure que s’éloigne l’âge de la retraite), ils ont souvent de belles réalisations derrière-eux mais ils vont devoir faire face à ce à quoi ils ne sont pas forcément préparés, vendre leurs compétences.

Rechercher un emploi entre 40 et 50 ans

Au début, la plupart pêchent par excès d’optimisme, ils se font forts de trouver un emploi, meilleur ou, en tout cas, du même niveau que le précèdent, sans grande difficulté. Il leur arrive de musarder un peu, de prendre du recul, de réfléchir, de se former pour tromper le temps et repousser l’échéance de la confrontation avec le marché. En soi, cette prise de recul est une bonne chose si elle n’est pas mise à profit pour faire un bilan de compétences et construire un projet professionnel. Je mesure combien ce propos est sacrilège envers le sacro-saint «bilan de compétence», mais je pense que les cadres expérimentés ont mieux à faire qu’à limiter le champ des possibles avant même de se mettre à chercher. Ils ont acquis assez d’expérience et de savoir-faire opérationnels pour choisir par eux-mêmes l’orientation qu’ils veulent donner à leur carrière sans se soumettre aux aléas du marché et des offres d’emploi. Ils ont même tout intérêt à le faire car, avec les années, les approches classiques de recherche d’emploi vont devenir de moins en moins productives pour eux.

Transformer ses désirs d’évolution en réalité

Une fois pour toutes, nous ne sommes pas réductibles à ce que nous avons fait, nous sommes  capables de bien d’autres choses et le principal obstacle à la réalisation de nos désirs ou de nos ambitions est constitué par nos propres «croyances limitantes» sur ce dont nous sommes réellement capables. Lesquelles croyances sont entretenues par les  outils classiques d’orientation tels que le bilan de compétences dont le principe est de considérer  qu’on n’est capable de faire que ce pour quoi on a été formé et/ou dans quoi on a déjà fait ses preuves. Ce qui est parfaitement réducteur et sans fondement. Faire autre chose que ce pourquoi on est formé, n’appauvrit pas nos compétences, comme on l’entend dire trop souvent, ça les accroit et cela nous rend capables de créer plus de valeur. Les compétences techniques sont faites pour être acquises quand on en éprouve le besoin et, la plupart du temps, la difficulté de cette acquisition est très relative.

En revanche, les savoir-être, l’intelligence des situations et les compétences managériales acquises sur le terrain sont l’apanage des cadres expérimentés et sont beaucoup plus différenciants, à ce stade de votre carrière, que les compétences métier. Ce sont eux qui vous permettront d’optimiser votre évolution en  créant de la valeur. Ainsi, plutôt que de chercher un poste correspondant à leur profil, je conseille aux cadres en milieu de carrière de se donner les moyens d’en «créer» un qui corresponde à leurs talents et à leurs désirs. Ils ont beaucoup plus de chances que cet emploi soit gratifiant et durable. Mais, quelle que soit la stratégie choisie, continuité ou rupture, si le succès n’est pas au rendez-vous, les certitudes s’effritent et bien vite, la recherche d’un poste intéressant se transforme en la recherche d’un poste tout court, voire d’une solution que l’on avait pas envisagée auparavant, comme de créer son activité en tant qu’indépendant. Excellente idée au demeurant, c’est une façon plutôt gratifiante de valoriser ses compétences et son expérience. A condition bien sûr, mais ceci est valable pour toutes les solutions, qu’il s’agisse d’un choix délibéré et non pas subi.

La solution est dans la création de valeur

A vrai dire, salarié ou indépendant, la différence n’est que de pure forme (statut) mais sur le fond, dans un cas comme dans l’autre, la clé du succès réside dans la capacité du collaborateur à créer de la valeur, à la mesurer et à s’en servir pour atteindre ses objectifs (emploi, promotion ou vente de mission selon les cas). Et c’est là que le bât blesse. Car si la plupart des cadres en milieu de carrière ont acquis la capacité à créer de la valeur, ils n’ont pas nécessairement celle de la mesurer et encore moins de la mettre en évidence à priori, de construire des plans d’actions crédibles et de la vendre en tant que telle à leurs interlocuteurs.

Ce sont certes les compétences et l’expérience qui permettent de créer de la valeur mais ne pas être en mesure de démontrer quelle valeur on va créer, ni comment, vous place en situation de dépendance vis-à-vis de vos interlocuteurs (les dirigeants). En vendant vos savoir-faire, vous leur laissez le soin de définir comment créer de la valeur à partir de ces compétences dans le contexte spécifique de leur entreprise. Démarche imprudente car, en l’absence d’un besoin de recrutement exprimé, les dirigeants  (de PME notamment) n’ont ni le temps, ni parfois les compétences qui le leur permettraient. Résultat, vos propositions de collaboration restent lettre morte ou sont pesées et re-pesées pendant de longues semaines, des mois parfois, et n’aboutissent que dans un nombre de cas limité.

Les compétences ne suffisent pas

En revanche, si vous savez traduire vos savoir-faire en opportunités de créer une valeur démontrable dans le contexte d’une entreprise en particulier et, si vous revendiquez une contrepartie telle que votre interlocuteur est convaincu qu’il a tout à gagner à souscrire à votre proposition, vous devenez capable de vendre votre expertise beaucoup plus facilement et de façon plus rentable. Que ce soit sous la forme d’interventions ou sous la forme d’un emploi salarié. Cette façon de procéder est de loin la plus gratifiante et la plus productive pour gérer le rebond de milieu de carrière. Pour trouver un emploi en rapport avec vos ambitions, initier un nouveau parcours professionnel ou investir de nouvelles fonctions conformes à vos souhaits.

Les capacités clés qui optimisent votre capacité à créer de la valeur

Cette approche demande, pour être mise en œuvre efficacement, que vous développiez les deux capacités clés que sont la proactivité (capacité à se positionner en force de proposition) et les compétences transverses (extérieures à votre spécialité professionnelle) qui vont vous permettre d’identifier plus facilement des sources de création de valeur et surtout de les valider et de les transformer en plans d’actions crédibles. C’est, de loin, le meilleur moyen de convaincre un dirigeant de donner suite à vos propositions, même et y compris s’il n’était pas demandeur à priori (pas de besoin exprimé ou de poste proposé).

Telle est l’attitude et le comportement que je conseille aux cadres en milieu de carrière confrontés à la nécessité de rebondir. Cette approche n’est pas la seule, beaucoup continuent de penser que la recherche d’emploi classique reste la voie à privilégier. A vrai dire, tout dépend du profil et du type de compétences détenues. Il est des cas où la recherche d’emploi « classique » s’avérera efficace. En revanche, la solution alternative que je propose ici est beaucoup plus gratifiante et permet une bien plus grande liberté de choix, dans la mesure où le succès dépend essentiellement de vous et non du bon vouloir de tiers dont les critères de décision sont parfois impénétrables.

N’attendez pas d’être senior !

Et dites-vous bien que dans quelques années, quand vous serez entrés dans la catégorie des seniors, la possibilité de rebondir par les approches classiques sera devenue encore plus problématique. La productivité de ces approches devient alors très aléatoire au point que la capacité à créer de la valeur et à le démontrer en appui de ses propositions de collaboration, devient le seul véritable moyen d’éviter le déclassement ou l’enlisement dans une situation de précarité. Autrement dit, si vous approchez de la quarantaine et que vous n’êtes pas sûr d’être capable, en cas de besoin, de démontrer à une entreprise quelle valeur vous pouvez créer pour elle, le meilleur conseil que je puisse vous donner est de vous y mettre sans attendre.  Et ce, même si vous êtes en poste et que rien apparemment ne semble menacer votre emploi, car cette capacité pourra vous permettre de revendiquer une évolution au sein de votre entreprise.

Profitez d’un test gratuit  sur la création de valeur

Pour en savoir plus sur la façon dont la création de valeur peut vous permettre de maîtriser votre évolution professionnelle, je vous propose de réaliser un test gratuit qui permettra de mesurer votre niveau actuel du point de vue des deux capacités clés nécessaires à cette approche : la proactivité et les compétences transverses. Je vous adresserai un compte-rendu personnalisé de vos résultats au test et des informations sur les moyens d’optimiser votre capacité à créer de la valeur.  Lien vers le test :http://methode-spgc.fr/test2   (si ce lien ne fonctionne pas directement, copiez-collez le dans la barre d’adresse de votre navigateur)

A quel genre de carrière pouvez vous prétendre ?


A renseigner dans tous les cas :

Prénom ou pseudo :
Nom de l'entreprise :
Email :

Le résultat étant fourni par mail, merci d'indiquer une adresse email valide. 

Compléments d’information (facultatif mais recommandé):
Pour nous permettre de mieux vous conseiller merci de renseigner 
les cadres ci-dessous avant de répondre au test proprement dit.

Age :
Téléphone fixe :
Niveau d'études :
Nombre d'années d'expérience :
Situation professionnelle actuelle :
En recherche d'emploi :
Si oui depuis combien de temps(durée en mois)?
En activité actuellement :
Si vous êtes en activité et uniquement si c’est le cas
merci de cocher les items correspondants à votre situation :
(vous pouvez cocher plusieurs réponses parmi les propositions ci-dessous)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Test proprement dit
Pour chacun des couples de propositions contradictoires, veuillez indiquer celle qui correspond le mieux à votre façon de voir les choses. Si vous êtes demandeur d'emploi, référez vous à vos expériences antérieures. Vous modulez votre réponse en utilisant les cases : 
0 : Pas de préférence entre les deux propositions (à éviter autant que possible) 
+ : Plutôt d'accord avec la proposition (de gauche ou de droite) 
++ : Assez d'accord avec la proposition 
+++ : Tout à fait d'accord avec la proposition. 
N'oubliez pas que nous vous demandons des réponses objectives sur vos représentations réelles et non sur celles que vous voudriez avoir, sans quoi le test n'aura pas de valeur.

 

  +++ ++ + 0 + ++ +++  
Mon avenir professionnel dépend de moi avant tout Mon avenir professionnel dépend d'abord d'autres que moi (supérieurs, employeur)
Si je ne suis pas satisfait de ma situation, je ne peux m'en prendre qu'à moi Je suis frustré de ce que mon investissement dans mon travail ne soit pas reconnu et récompensé
Pour moi, le changement est avant tout source de nouvelles opportunités Le changement est dangereux, on sait ce qu'on perd et on ne sait pas ce qu'on va trouver
Même si c'est risqué, je préfère partir de moi même plutôt que de subir un job sans intérêt Par les temps qui courent, c'est déjà bien d'avoir un job. Tant pis si c'est pas l'idéal
Les candidatures sans réponses c'est pas pour moi j'ai d'autres approches plus directes Quand je cherche un emploi, je suis tributaire des offres correspondant à mon profil
J'ai une idée précise de la valeur que j'apporte à l'entreprise pour laquelle je travaille Je n'ai pas d'idée précise de la valeur ajoutée que je crée dans mon entreprise.
Je pense que ma rémunération et mon statut sont le juste retour de ma contribution J'ai l'impression d'être sous payé mais je n'y peux rien, c'est à prendre ou à laisser.
En général, c'est moi qui quitte un emploi, je n'attends pas que l'on me pousse dehors S'ils veulent me virer, c'est leur problème, je ne ferai rien pour leur faciliter la tâche
J'ai tendance à proposer spontanément des améliorations d'organisation ou de process Je ne donne mon avis que si on me le demande. Il est difficile de combattre les habitudes
Je sais défendre mes opinions même lorsqu'elles sont à contre-courant J'ai plutôt tendance à me ranger à l'avis du plus grand nombre ou de ceux qui décident
Je sais faire respecter mon point de vue sans créer de conflit Face à la contradiction, je me tais où je me mets en colère, selon les cas. C'est l'un ou l'autre.
Je sais ce que je veux en général et je m'arrange pour l'obtenir Je suis hésitant, je ne sais pas toujours bien ce que je veux ni comment l'obtenir
La chance est souvent de mon côté, je crois en ma bonne étoile Je n'ai pas de chance, je rate souvent des opportunités pour des petits détails
Je suis un généraliste, j'ai de bonnes compétences dans plusieurs domaines et je m'intéresse à ce qui se passe dans les autres services de l'entreprise Je suis un spécialiste. Expert dans mon domaine, je ne comprends pas ou ne m'intéresse pas aux autres fonctions de l'entreprise


Pouvez vous vous situer par rapport aux compétences suivantes:
A : Très bon niveau de compétences.
B : Niveau de compétence suffisant pour participer à la prise de décision
C : Connaissance superficielle. Pas de réelle maîtrise.
D : Pas de connaissance et/ou absence d'intérêt pour la question

  A B C D
Analyse financière, questions financières
Techniques et outils de gestion
Gestion de production, analyse des process
Qualité, démarche qualité
Marketing
Vente
Conduite de projets (outils et techniques)
Management des hommes et des équipes
Communication interpersonnelle
Organisation, animation des réunions
Informatique, systèmes d'information
Prise de parole en public
Rédaction de documents écrits
Analyse stratégique
Compétences scientifiques, R et D
Maîtrise langues étrangères (anglais à minima)
Compétences Web (e.commerce)


Diriez vous de vous: (évaluez votre position, de 0 = pas du tout à 5 = systématiquement)

  0 1 2 3 4 5
Que vous avez des objectifs précis en matière de carrière professionnelle
Que ces objectifs sont planifiés (échéances précises) :
Que vous savez comment vous allez atteindre vos objectifs ?
Que vous avez des plans d'actions programmés ou en cours ?
Qu'il est très rare que vous fassiez deux fois la même erreur?
Que même quand les chances de réussite sont très faibles, votre détermination à atteindre vos objectifs n'en est pas diminuée pour autant



En général, en cas d'échec :

  0 1 2 3 4 5
Culpabilisez vous de ne pas avoir été "à la hauteur"?
Vous demandez vous ce que vous auriez pu faire pour éviter l'échec ?
Refusez vous d'invoquer des causes extérieures pour atténuer votre responsabilité ?
Trouvez vous facilement en vous le courage de rebondir ?
Vous est-il facile d'évoquer votre échec afin d'en tirer les leçons ?



Et en cas de réussite ? :

  0 1 2 3 4 5
Vous la jouez vous modeste en relativisant votre mérite ?
Vous arrangez vous à le faire savoir, c'est bon pour votre image personnelle ?
Vous arrive-t-il de considérer que la chance y a aussi sa part ?
Prenez vous le temps de savourer votre succès ou de le fêter ?
Pensez vous tout de suite à: Comment puis je me servir de ce succés pour atteindre mes objectifs ?

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