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Qu'est-ce que l'Europe ?

26/8/13


Sciences Humaines


 

Julien Bonnet et Benoît Richard

Mis à jour le 15/06/2011

 
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De ses origines au processus d’unification en cours, de l’enjeu de ses frontières à celui de ses fondements culturels et religieux, l’Europe semble en chantier continuel.

L'Europe a-t-elle une histoire ?

Dès le Ve siècle avant notre ère, le terme Europe (Europè) apparaît dans des textes d’historiens grecs pour désigner la rive occidentale de la mer Égée, par opposition aux régions orientales désignées sous le nom d’Asiè (Asie). Il recouvre une réalité aux contours flous avec des définitions variables d’un auteur à l’autre mais à plusieurs reprises, l’Europe des cités grecques, libres et indépendantes, est opposée à l’Asie de l’Empire perse décrit comme despotique (1).

1 300 ans plus tard, au IXe siècle, Charlemagne constitue son empire sur la partie occidentale du continent, des Pyrénées aux frontières orientales de l’Allemagne actuelle et des Flandres à la côte croate, et se fait appeler Pater Europae, père de l’Europe. Cependant, pour Jacques Le Goff, cet empire n’a rien d’européen. L’historien considère que ses desseins hégémoniques sont contraires à la conception actuelle de l’Europe, comme toutes les tentatives de domination du continent par la conquête, jusqu’à Napoléon et Hitler (2). Le mythe de l’Europe de Charlemagne réapparaît pourtant dans les années 1950 car l’Empire carolingien coïncide avec les six États fondateurs de la Communauté européenne qui y trouvent un héritage commun. En fait, durant tout le Moyen Âge, on parle peu d’Europe mais plutôt de chrétienté.

Pour de nombreux historiens, c’est à l’époque des grandes découvertes et des premières navigations autour du monde qu’apparaît une première prise de conscience moderne de la singularité européenne. Le contact avec d’autres sociétés amène les Européens à voir ce qu’ils ont en commun (3). Au XVIIIe siècle, les Lumières produisent un discours sur l’homme qui débouchera sur la chute progressive des monarchies européennes. Ce bouleversement, dont la Révolution française est le catalyseur, est marqué par des phénomènes paradoxaux : le printemps des peuples à l’échelle européenne s’accompagne de la montée des nationalismes, la naissance des États-nations coïncide avec la course aux conquêtes coloniales. La domination européenne sur le monde au début du XXe siècle est en fait celle de quelques puissances européennes (Angleterre, France, Allemagne et dans une moindre mesure Russie) qui se livrent une compétition féroce. Cette lutte trouve son apogée dans deux guerres mondiales désastreuses qui affaiblissent le continent. Impulsée par les États-Unis pour faire front uni contre la menace soviétique, l’Europe communautaire est lancée en France par Jean Monnet et Robert Schuman et négociée avec le chancelier Konrad Adenauer pour l’Allemagne, Alfred de Gasperi pour l’Italie et le Belge Paul-Henri Spaak. Le lancement du processus d’unification européenne et ses élargissements successifs ne signent pourtant pas l’avènement d’une histoire unique. Si l’Europe communautaire introduit une dose d’institutions supranationales pour porter l’intérêt général européen, chaque État membre reste souverain et écrit à sa façon des pans entiers d’une histoire européenne largement plurielle.

NOTES :

(1) Danielle Jouanna,L’Europe est née en Grèce, L’Harmattan, 2009.
(2) Jacques Le Goff,L’Europe est-elle née au Moyen Âge ?, Seuil, 2003.
(3) Jean-Frédéric Schaub,L’Europe a-t-elle une histoire ?, Albin Michel, 2008.

Lire aussi notre chronologie :  Soixante ans de construction européenn

 

Des frontières mouvantes

Les frontières entre continents, souligne le géographe Christian Grataloup, varient dans l’histoire en fonction des représentations du monde et des enjeux qui y sont associés (1). Celles de l’Europe semblent bien délimitées, au nord par l’océan Arctique, à l’ouest par la façade Atlantique et au sud par la rive Nord de la Méditerranée. Seule la frontière orientale n’apparaît pas clairement et reste essentiellement l’objet d’enjeux politiques. Géographiquement, l’Europe est le Finistère de l’immense continent eurasiatique (2). La première tentative de définition d’une séparation géographique orientale date du XVIIIe siècle. Vassili Tatichtchev, géographe du tsar Pierre le Grand, fixe les frontières de l’Europe aux monts Oural. Ce choix est en fait stratégique : il affirme que le berceau historique de l’Empire russe, la Moscovie, appartient bien à l’Europe à un moment où le tsar engage une ouverture et une modernisation de la Russie à marche forcée en direction de l’Europe occidentale. Aujourd’hui, le débat continue de mêler dimensions géographiques et politiques à travers les élargissements possibles de l’Union européenne (UE). En 1993, la candidature du Maroc a été rejetée au motif, géographique, que le pays était africain. Le débat sur l’adhésion de la Turquie comporte des arguments de même nature sur la portion du pays et de sa population située hors d’Europe. Pour C. Grataloup, il est diplomatiquement plus aisé de mettre en avant l’évidence géographique des continents que d’aborder par exemple la question du rapport de l’UE à l’islam. Penser en termes de géographie continentale revient pourtant en force aujourd’hui car c’est une solution pour mettre un peu d’ordre dans un monde globalisé, explique C. Grataloup. Les frontières n’en sont pas le cadre immuable mais au contraire un élément variable qui lui donne du sens.

NOTES :

(1) Christian Grataloup,L’Invention des continents, Larousse, 2009.
(2) Laurent Carroué, Didier Collet et Claude Ruiz,L’Europe, Bréal, 2009.

 

L'Europe est-elle chrétienne ?

Le débat sur les racines chrétiennes de l’Europe montre qu’il est difficile de définir le continent par une unité religieuse. L’historien Paul Veyne rappelle qu’en histoire, les racines n’existent pas (1). Elles sont trop naturalistes et exclusives. On peut plutôt parler de terreau commun, composante parmi d’autres d’une civilisation. Pour l’historien Bruno Dumézil, une unification de l’Europe barbare dans le christianisme s’est faite graduellement du IIe au VIIe siècle (2). Le monachisme est la traduction de cette unité : dès le vie siècle, les monastères bénédictins forment un réseau de l’Italie à l’Angleterre et de l’Espagne à la Germanie. Plus tard, l’ordre cistercien comptera près de 700 abbayes, du Portugal à la Pologne, de la Sicile à la Norvège.

Mais le christianisme a aussi joué un rôle de diviseur du continent. Au XIe siècle, le schisme entre chrétiens d’Orient (sous l’égide de Byzance) et d’Occident (sous celle de Rome) consacre une fracture religieuse qui perdure encore aujourd’hui entre Église orthodoxe et Église romaine. Au XVIe siècle, la Réforme conduit à des guerres et à des persécutions religieuses qui touchent les sujets de toute l’Europe. « L’histoire des persécutions religieuses a tragiquement contribué à définir un espace européen de l’intolérance », souligne l’historien Jean-Frédéric Schaub (3) mais aussi en retour un espace commun de solidarités et de résistance. À la même époque, dans les Balkans, la présence de l’Empire ottoman pour quatre siècles va servir de repoussoir aux monarchies européennes de droit divin qui tirent leur légitimité de leurs liens avec la papauté chrétienne (4). Pour autant, de nombreux territoires dans les Balkans (Bosnie, Kosovo, Albanie…) restent musulmans après le reflux de l’Empire ottoman.

Depuis le XVIIIe siècle, le continent connaît une sécularisation qui n’a cessé de progresser. L’une des caractéristiques de l’Europe moderne est en effet l’autonomie du religieux et du politique qui a conduit progressivement à une complète indépendance de l’un et de l’autre. Aujourd’hui, la laïcité à l’européenne se décline de façon très diverse selon les pays mais la liberté de conscience et de religion est inscrite partout, jusque dans le traité de Lisbonne, comme fondamentale. Cette laïcisation coïncide avec une sécularisation des mentalités. Seuls 7 % des Européens placent la religion parmi les valeurs qui comptent (5).

Les religions ne jouent donc plus un rôle de premier plan mais continuent à marquer les représentations identitaires, en réaction (laïcité) ou par la réminiscence d’ondes de chocs historiques. Le débat sur l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne est sous-tendu par des clivages religieux. Aujourd’hui, de nombreux pays européens comptent des musulmans parmi leur population, conséquence de la politique de colonisation puis de décolonisation menée aux XIXe et XXe siècles. La religion juive a, elle aussi, imprégné l’histoire et l’identité de l’Europe. Selon certains historiens, un antisémitisme pluriséculaire a conduit à la naissance du sionisme en Europe au XIXe siècle. La Shoah et les persécutions des Juifs à travers l’Europe durant la Seconde Guerre mondiale ont marqué durablement l’identité européenne. À la fin des années 1980, les Églises luthériennes en ex-RDA et en Hongrie, l’Église catholique en Pologne ont contribué à la remise en cause des dictatures du bloc soviétique et à l’avènement pacifique de la démocratie. On ne peut pour autant réduire l’Europe à la chrétienté. Ce qui caractérise le continent c’est avant tout à la fois le dialogue entre les religions et les philosophies et un doute particulièrement affirmé vis-à-vis des dogmes.

NOTES :

(1) Paul VeyneQuand notre monde est devenu chrétien, Albin Michel, 2007.
(2) Bruno DumézilLes Racines chrétiennes de l’Europe. Conversion et libertés dans les royaumes barbares, Ve-VIIIe siècle, Fayard, 2005.
(3) Jean-Frédéric Schaub, L’Europe a-t-elle une histoire ?, Albin Michel, 2008.
(4) Ibid.
(5) Commission européenne, « Les valeurs des Européens », Eurobaromètre, n° 69, novembre 2008.

 

Quelle politique étrangère ?

Malgré les efforts pour instituer un début de politique étrangère et de défense commune, la place de l’Europe dans le monde reste principalement assurée par les grandes capitales européennes, elles-mêmes dépendantes des États-Unis.

Pour bien comprendre quel est le poids de l’Union européenne sur les affaires mondiales, il convient de rappeler sa nature hybride. Traité après traité, s’est construite, renforcée et élargie une union civile d’États qui ont mutualisé leurs indépendances nationales sur un nombre de points de plus en plus grand de leurs politiques (commerce, agriculture…). Cependant, les initiatives touchant aux pouvoirs régaliens de police ou de défense (les instruments les plus déterminants de la souveraineté) telles que la Communauté européenne de défense en 1952 ont connu des échecs dissuasifs (1). Il faut attendre la fin de la guerre froide et la réunification de l’Allemagne, au début des années 1990, pour que des avancées se produisent. Elles restent cependant graduelles et limitées.

En 1991, les États membres ont commencé à définir le cadre d’une Politique étrangère de sécurité commune (Pesc) entérinée par le traité de Maastricht puis d’une Politique étrangère de sécurité et de défense (Pesd) en 1999. La Pesc et la Pesd permettent de mobiliser des moyens militaires et diplomatiques communs sous le label Union européenne. Les opérations engagées requièrent le consentement unanime des États membres. Les premières ont eu lieu dans les années 2000 pour assurer le maintien de la paix (Macédoine, Bosnie, Congo et Tchad), ou la gestion civile de crises (Palestine, Afghanistan, Kosovo). Plusieurs milliers de militaires ont été mobilisés (jusqu’à 7 000 en Bosnie en 2005) mais ces chiffres restent marginaux par rapport aux moyens dont dispose l’Otan, le véritable fer de lance de la défense européenne. Institutionnellement, la Pesc et la Pesd sont subordonnées à l’Otan : elles peuvent privilégier tel ou tel aspect mais jamais sortir du cadre de l’alliance militaire dominée par les États-Unis (2).

 

Une politique étrangère faible

L’Union européenne n’est donc pas un État souverain mettant en œuvre une politique étrangère indépendante et disposant de sa propre armée pour se défendre. En tant qu’acteur international, elle est plus proche d’organisations telles que l’Onu ou l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) (3). Son efficacité est fonction de l’unanimité et de la coordination de ses membres. Or il existe de grandes disparités entre États en matière de défense : à elles seules, la Grande-Bretagne et la France représentent la moitié des capacités militaires européennes. Les grands États, France, Grande-Bretagne et Allemagne, restent les principaux acteurs de la politique étrangère européenne. Mais s’ils veulent projeter leur action au niveau communautaire, ils sont dépendants du veto de tout État membre quelle que soit sa taille. À ce jour, l’affirmation de positions communes dans le cadre de la Pesc et de la Pesd s’est limitée à des opérations consensuelles et de faible ampleur. A contrario, la reconnaissance unilatérale par l’Allemagne de la Slovénie et de la Croatie en 1991, qui a débouché sur la guerre en ex-Yougoslavie, ou les positions contradictoires sur la guerre en Irak ont révélé le manque de vision commune et la faiblesse de la coordination sur des questions majeures telles que le soutien à l’indépendance d’un État, la décision d’entrer en guerre ou non, celle d’épauler ou non son allié le plus important. La nomination d’un président du Conseil européen et d’un haut représentant pour la Pesc, entérinée par le traité de Lisbonne entré en vigueur le 1er décembre 2009, vise à répondre de façon modeste au manque d’incarnation de l’Europe mais cette mesure ne change pas le fait que la politique étrangère et la défense restent aux mains des grandes capitales européennes, elles-mêmes dépendantes pour une grande partie des États-Unis.

NOTES :

(1) Sylvain KahnGéopolitique de l’Union européenne, Armand Colin, 2007.
(2) Gérard-François Dumont et Pierre VerluiseGéopolitique de l’Europe, Sedes, 2009.
(3) René Schwok et Frédéric MérandL’Union européenne et la sécurité internationale. Théories et pratiques, Academia Bruylant, 2009.

 

Une Europe sociale dans les limbes...

Où en est le projet de construction d’une Europe sociale ? Les modèles nationaux restent très divers, les budgets communautaires minuscules et la volonté politique toujours limitée. Quelques harmonisations ont tout de même eu lieu depuis la fin des années 1980.

Existe-t-il un « modèle social européen » souvent évoqué par certains partis, syndicats et associations ? L’Europe comprend quelques traits communs tels que la prise en charge collective des risques associés à la maladie ou le rôle joué par la négociation entre partenaires sociaux pour définir les politiques sociales (1). Mais les points de discorde l’emportent largement.

On peut distinguer en Europe quatre grands modèles de protection sociale : le modèle scandinave (social-démocrate) assure à tous les citoyens un niveau élevé de protection sociale en contrepartie d’une flexibilité élevée du marché du travail. Le modèle anglo-saxon (libéral) insiste sur la responsabilité individuelle : les prestations sociales y sont faibles et ciblées sur les plus pauvres. Le modèle continental (d’assurance sociale) protège fortement l’emploi et fonde la protection sociale sur une base professionnelle. Enfin le modèle méditerranéen est marqué par l’importance des prestations vieillesse et la survivance des solidarités familiales (2).

Cette typologie classique établit les grands clivages mais omet la persistance de spécificités nationales : par exemple, le système de retraite finlandais ne ressemble en rien à celui de la Suède, ou encore la France et l’Allemagne ont des politiques familiales très différentes. En outre, ces quatre modèles ne rendent pas compte de la situation des anciens pays communistes d’Europe de l’Est.

En clair, l’idée de « modèle social européen » est très fragile. La solidarité se conçoit aujourd’hui dans un cadre national : il est peu probable que les travailleurs français souhaitent cotiser pour les retraites de leurs voisins anglais, et réciproquement.

La construction européenne n’a pas été pensée pour que ces modèles nationaux convergent. Pour les pères fondateurs, au lendemain du second conflit mondial, l’essentiel était de réaliser l’intégration économique pour favoriser la paix et la prospérité entre les peuples. À l’inverse, la protection sociale devait demeurer dans la sphère de compétences des États (3). Cette dualité de l’économique et du social a particulièrement marqué les trente premières années de la construction européenne. Aujourd’hui encore, le Fonds social européen, qui cherche à soutenir l’emploi dans les régions en difficulté, représente moins de 0,1 % du PIB européen, alors que les dépenses nationales de protection sociale représentaient en 2006 entre 20 et 35 % du PIB dans l’Europe des quinze.

 

Une très faible évolution

Un basculement a néanmoins eu lieu à partir de la signature de l’Acte unique (1986), qui met l’accent sur la nécessité d’une cohésion économique et sociale. Sous la présidence de Jacques Delors (1985-1994) à la Commission, les fonds structurels qui aident les régions en difficulté ont été doublés (1988), un « fonds de cohésion » a été créé (1994) pour réaliser des financements d’infrastructures dans les pays « en retard » (Grèce, Irlande, Portugal, Espagne), une charte des droits sociaux (non contraignante) a été adoptée (1989)… Une réglementation foisonnante s’est parallèlement développée dans la politique de l’emploi (égalité hommes/femmes, harmonisation des normes d’hygiène et de sécurité au travail…), malgré un impact limité dans les États membres.

Dans les systèmes sociaux européens, une toile communautaire apparaît ainsi dans les années 1990. Elle reste néanmoins très limitée : l’Europe n’a pas de pouvoir en matière de retraite, d’assurance-maladie, de famille…

Et l’élargissement de 2004 a constitué une sorte de coup d’arrêt : difficile à 15, la convergence des modèles sociaux est devenue presque irréaliste à 27. À regret pour ceux qui voient dans l’Europe sociale le moyen de faire naître une citoyenneté européenne ou d’empêcher une concurrence des modèles nationaux par le bas… Avec plaisir pour ceux qui craignent, avec la convergence, une réduction du poids des partenaires sociaux nationaux, ce qui pourrait constituer un recul de la démocratie sociale au sein des États membres.

NOTES :

(1) Jean-Claude BarbierLa Longue Marche vers l’Europe sociale, Puf, 2008.
(2) Suite à la typologie du sociologue danois Gosta Esping-Andersen. Pour une comparaison précise, lire Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak, « Le modèle social européen et l’Europe sociale », Revue de l’OFCE, n° 104, 2008.
(3)Christine Erhel et Bruno Palier, « L’Europe sociale : entre modèles nationaux et coordination européenne », Revue d’économie politique, vol. CXV, n° 6, 2005.

 

L'Union européenne dans le monde

• 1er PIB mondial
18 285 milliards de dollars (30 % du PIB mondial devant les États-Unis avec 24 %)

• PIB/habitant : 39 000 dollars contre
47 000 aux États-Unis.

• 1re puissance commerciale mondiale
1er exportateur et 2e importateur mondial.

• L’euro, 2e monnaie mondiale 
39 % des échanges mondiaux.

• 8 % de la population mondiale
500 millions d’habitants (3e place derrière l’Inde et la Chine).

• L’influence par les normes
L’Union européenne fut un fondateur influent de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les règles et les normes qui régissent son fonctionnement interne ont servi d’exemple pour construire celles de l’OMC. Depuis son origine, elle s’est dotée d’une politique commerciale commune. Elle fixe un tarif extérieur commun (TEC) pour les importations en provenance des autres régions du monde.


Sources : Marc Dumont et Marie Girardot (dir.), L’Europe, Atlande, 2010. 
Sylvain Kahn, Géopolitique de l’Union européenne, Armand Colin, 2007.
Benoît Richard
 

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