
Difficile de voir le marché du travail avec optimisme alors que la barre des 3 millions de chômeurs a été franchie et que les plans sociaux rythment l’actualité. «Pourtant, avec environ 170.000 embauches prévues cette année, le marché de l’emploi des cadres résiste bien», tempère Jean-Marie Marx, directeur général de l’Apec. Certaines fonctions pourraient même très bien s’en sortir (Lire aussi : Les recrutements attendus en 2013 dans 200 métiers ). «La crise a généré des besoins importants de certains profils pointus comme les actuaires et les ingénieurs en recherche-développement», confirme Antoine Morgaut, PDG Europe et Amérique latine de Robert Walters. Autres candidats prisés, «ceux qui disposent d’une double compétence, technique et commerciale, par exemple», indique Fabien Stut, directeur général adjoint de Hays Paris. Tour d’horizon des métiers qui ont le vent en poupe.
1. Community Manager : en plein boom grâce aux réseaux sociaux
Ce métier récent, à la frontière de la communication, du marketing et de la relation client, devient
de plus en plus stratégique pour l’image des entreprises. Le
«community manager» crée et anime une communauté sur
Internet (via Facebook, YouTube, des blogs…) afin de générer du lien avec les consommateurs. Il est intégré aux équipes marketing et a une influence grandissante.
Qui recrute ? Les grandes entreprises présentes sur les réseaux sociaux (L’Oréal, Nestlé, Société générale…) et les agences
(communication, publicité, Web).
Quel profil ? Il n’y a pas de
formation spécifique. Le poste reste ouvert aux autodidactes
experts dans un domaine et qui ont un large réseau. Les diplômés en marketing, communication
ou journalisme sont appréciés pour leurs qualités rédactionnelles. Une expérience en webmarketing ou en gestion de contenu
en ligne est aussi bien vue.
Quel salaire ? De 25.000 euros pour
un débutant à 55.000 euros pour un cadre confirmé.
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