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La France et son nouveau filon : l'entrepreneuriat

30/12/13



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La France et son nouveau filon : l'entrepreneuriat

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La France et son nouveau filon : l'entrepreneuriat

Lors de l’article précédent, je vous parlais du fait de devenir entrepreneur. Aujourd’hui, cet article aura pour but de décrypter la vague entrepreneuriale qui apparait comme une accalmie dans le ciel orageux qui domine l’actualité française.

            La France est devenue, enfin, un terreau fertile pour les réussites de start-ups. De nombreux exemples peuvent être cités : Free, Deezer, Price-Minister, Spartoo, MyMajorCompany… . Si vous suivez un peu le monde économique, vous verrez que dans cette liste, loin d’être exhaustive, on compte des entreprises « anciennes » et d’autres bien plus jeunes. Ce phénomène tient en plusieurs points.

            Tout d’abord, il y a une évolution relative des mentalités. En France, l’échec est très péjoratif, bien plus qu’il ne l’est aux Etats-Unis, terre des start-ups et autres réussites industriels. Désormais, les « jeunes », à la sortie de leurs études ou après un premier emploi, avec des amis, grâce à des rencontres…n’ont plus peur de sauter le pas et de se lancer dans cette aventure…motiver par des Xavier Niel, des Mark Zuckerberg, des Steve Job (l’influence du fondateur d’Apple est et restera phénoménale), des Bill Gates… .

            Se couplant à cette nouvelle mentalité, la France s’inspire de ce qui se fait de mieux et le lance en France. Ainsi, après l’émergence des incubateurs dans quelques grandes écoles (HEC, ENS…), les universités se sont regroupés et ont, avec des écoles de commerces et d’ingénieurs, développés des campus dédiés aux entrepreneurs (Grand Ouest pour Nanterre, Dauphine et quelques écoles). On peut également parler de formations entrepreneuriales : des Masters, des Mastères Spécialisés, des Diplômes Universitaires…bref tout un panel de formations afin d’aider les Xavier Niel en herbe. Les plus prestigieuses en 2013 (classement SMBG) étant  celles de : l’ESCP, Grenoble EM, Centrale Paris, EM Lyon, Centrale Lille, HEC ou encore Paris-Dauphine.

            Ce soutien du monde enseignant n’est pas le seul soutien existant. Un autre provient des entreprises : BNP Paribas, Orange, Free (dont le cas est particulier, j’y reviendrai), BPiFrance font partie de ces entreprises qui ‘ont pas peur de parier et d’aider de jeunes personnes à faire évoluer leur idée afin, parfois, d’assister à l’émergence de leader mondiaux (Deezer est numéro 2, Critéo…). On voit également en France, l’arrivée des accélérateurs. Ces structures, qui prennent le relais des incubateurs, permettent aux start-ups d’avoir des bureaux, ou ils travaillent avec d’autres fondateurs aux idées parfois brillantes. Et ses personnes sont coachées tout au long du processus.

            Enfin, les business-angels sont un peu plus nombreux. Xavier Niel (le P-DG de Free) et d’autres s’investissent afin de permettre à la génération suivante de continuer à faire de la France, une référence en matière d’entreprenariat.

            Pour conclure, on peut constater que la France devient peu à peu un véritable vivier d’entrepreneurs, ce qui est positif. Mais nous avons encore du chemin à parcourir comparé au leader américain incontestés avec notamment la Silicon Valley. Un objectif pour certain ?


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