Fleur Pellerin et Jean-Marc Ayrault ont reçu, lundi 28 octobre, dix entrepreneurs à Matignon pour dresser le bilan et les perspectives des Assises de l'entrepreneuriat. Ils ont promis de se revoir dans six mois.

Fleur Pellerin, la ministre déléguée en charge de l'Innovation et des PME a annoncé, lundi 18 octobre, la tenue de nouvelles Assises de l'entrepreneuriat en avril 2014.
Reuters/Philippe Wojazer
C'est une sorte de "PS" que le gouvernement ajoute aux Assises de l'entrepreneuriat. Un post-scriptum au bas de la missive qui veut les convaincre que Matignon ne les oublie pas.
Lundi 18 octobre, dix entrepreneurs ont été reçus par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et la ministre déléguée en charge des PME, de l'Innovation et de l'Economie numérique. L'occasion, aux dires de Fleur Pellerin, de faire le bilan de ces fameuses Assises,clôturées fin avril par François Hollande. Et le bilan implique principalement ... de se revoir.
De nouvelles Assises en avril 2014
Fleur Pellerin a donné rendez-vous aux entrepreneurs dans six mois pour une V2 de ce rendez-vous participatif. "Nous allons nous concentrer sur les jeunes et les PME en réfléchissant aux moyens de les sensibiliser à la création d'entreprise et de renforcer l'attractivité des PME auprès des nouvelles générations" , aprécisé la ministre. "
Si Fleur Pellerin semble satisfaite de sa rencontre avec les entrepreneurs, elle a toutefois concédé que ces derniers étaient "inquiets" et critiques sur la fiscalité et le coût du travail.
L'absence de cap
Benjamin Suchar, fondateur de Yoopies, a assisté à cette rencontre. Il en ressort satisfait mais circonspect. Satisfait d'avoir été entendu, d'avoir pu formuler quelques propositions. "Nous avons mis en avant plusieurs choses, explique l'entrepreneur. D'abord des précisions et des avancées concrètes sur ce qui a été annoncé lors des Assises autour de l'entrepreneuriat étudiant avec la création d 'un statut spécifique, d'un Visa Entrepreneur et d'un Prêt étudiant", précise le jeune homme.
Autre demande formulée, l'exonération de charges pendant deux années lors du premier recrutement dans une start-up.
S'il se réjouit que le gouvernement reçoive les créateurs d'entreprises, "un monde qu'ils ne connaissent vraiment pas", Benjamin Suchard regrette néanmoins le manque de cap. "Il faudrait obliger le gouvernement à faire du reporting sur ses actions, poursuit-il. Dans une entreprise, il faut toujours rendre des comptes précis et chiffrés. Là, il y a des annonces mais aucun suivi concret." Un cap et des chiffres...Rendez-vous dans six mois ?
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