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La conduite du changement par la viralité est plus que de la communication

17/7/13

Viralité WIKIPEDIA

 
 
Représentation imagée de la notion de viralité par la multiplicité de personnes réceptrices.

La viralité est une offre de promotion d'une information reposant sur le mode de la recommandation d'un usager pour un autre usager. Celle-ci s'apparente au Marketing viral.

 

Définition[modifier]

L'origine étymologique du terme viralité provient du latin virus qui renvoie au suc, au jus, à l’humeur ou encore au venin, au poison, à la mauvaise odeur, la puanteur ou l’infection1. Depuis son origine, un virus renvoie à une image négative de quelque chose d’invisible qui s'immisce et cause du mal.

La première définition du virus informatique est donnée en 1984 comme des logiciels capables de modifier d’autres logiciels. C’est en se propageant dans un logiciel que le virus va l’amener à se comporter comme lui. La notion de contagion est alors introduite en informatique.2

Dans le domaine du numérique, le succès en ligne est défini par la diffusion soudaine et imprévisible de certains contenus sans origine fixe. On utilise fréquemment les métaphores de la viralité et de la contagion pour rendre compte de ce phénomène.

La viralité est une offre de promotion d’une information produite par les usagers et pour les usagers grâce aux outils de communication notamment les réseaux sociaux. En reprenant eux-mêmes une information, les internautes la recommandent. C’est une activité de réception-sélection-renvoi simple et rapide. La viralité repose ainsi entièrement sur un système de recommandation. La viralité s’apparente donc au principe du bouche à oreille, mais dans ce cas, cela se fait de manière virtuelle, par les usagers du cyber espace.

Ainsi, dans le domaine des sciences de l’information et de la communication, la viralité s’analyse en fonction des relations entre des individus qu’ils soient proches ou inconnus. De plus, la viralité s’exerce sur des phénomènes sans origine fixe et sans qu’il y ai de raison prédéfinie pour qu’un contenu se diffuse. La diffusion du contenu n’est pas prévisible ni l'échelle à laquelle elle s'opère. La viralité est donc visible seulement après la diffusion d’un contenu.

Pour mesurer la viralité d’un contenu, on utilise le taux de viralité. Le taux de viralité prend en compte le nombre de recommandations effectuées par des personnes ou bien la proportion d’individus touchés par un contenu à partir d’une recommandation.3

Contexte[modifier]

La notion de viralité concerne toute sorte de campagne dite virale. Différents contextes viennent cependant cadrer et délimiter cette notion.

Dans un contexte médical, le concept même de la contagion est négatif. La viralité, dans un a priori numérique et communicationnel, ne peut pas être qualifiée comme positive ou négative dans la mesure où ce ne sont que les retombées recherchées sur le contenu viral qui peuvent être ainsi déterminées. C’est pour cela qu’il est question d’un buzz positif ou d’un buzz négatif autour d’une campagne.

Il est pensé à tort cependant que le concept de viralité ne concerne que la circulation de vidéos ou éléments participant à un buzz ; la viralité peut également concerner la publicité pour un produit ou une entreprise. Dans ce cas précis, la viralité peut rejoindre des enjeux marketing et il sera question plus précisément de marketing viral, car il y a une dimension plus économique à vouloir promouvoir un produit. Le marketing viral remplace, dans les années 2000, le marketing de bouche à oreille. À la différence du buzz, le marketing viral représente le travail d’une véritable campagne réfléchie et pensée avec la création d’un vrai message : l'objectif visé est que les clients eux-mêmes véhiculent le message.

Le marketing instrumentalise la diffusion virale. Ainsi, cibler une diffusion entre les consommateurs fidèles augmente les ventes alors que cibler la diffusion entre des consommateurs ordinaires augmente la notoriété d’une marque.

Le support de l’internet et l’émergence du web 2.0 ainsi que la naissance des réseaux sociaux ont aidé le fameux marketing de bouche à oreille à s’amplifier : la viralité, déjà existante avant l’innovation du web, n’attendait qu’un média à sa taille pour pouvoir être créée, testée, mesurée, partagée. C’est à travers ce support, le média internet, que la notion de viralité est envisagée dans le cadre de sous-contextes multiples : dans le cadre de la publicité pour promouvoir une marque ou un artiste, dans le cadre de la politique pour promouvoir un candidat ou un programme, dans le cadre du journalisme pour diffuser une information importante


Bloc Note de Bertrand DUPERRIN

 

 

Posted: 16 Jul 2013 12:00 AM PDT

La conduite du changement par la viralité est très utilisée dans le cadre de projets de réseaux sociaux d’entreprise. D’une part parce que la nature même de l’outil, proche des médias sociaux grand public, s’y prête. D’autre part parce que ça permet de faire porter le changement par les salariés auprès des salariés ce qui n’est pas sans intérêt non plus.

Viralité = pertinence, proximité, crédibilité et coût moindre

Faire porter le projet par les salariés auprès de leurs collègues permet en effet de bénéficier d’intéressants leviers. La proximité tout d’abord : le message est porté par quelqu’un qu’on connait. Ce qui génère aussi de la crédibilité : s’il n’a aucun intérêt dans l’affaire et qu’il conseille un nouvel outil ou une nouvelle pratique c’est vraiment parce qu’objectivement il y a trouvé de réels bénéfices. S’il n’a rien à gagner à vendre la chose c’est qu’il veut vraiment m’aider. Pertinence ensuite : le collègue proche étant présent au quotidien au coté de ses pairs, il peut intervenir au moment exact où ils font état d’un besoin. La solution qu’il apporte n’en sera que perçue comme plus pertinente et l’écoute en sera renforcée. Et puis, chose non négligeable, avoir une armée de salariés ambassadeurs qui grossit au fil de temps renforce l’engagement de ces derniers car on leur fait confiance…et diminue les coûts de déploiement.

Les programmes de salariés « ambassadeurs » du changement fonctionnent ont donc beaucoup de sens et fonctionnent d’ailleurs bien dans les programmes de conduite du changement. Dans les mythes liés aux réseaux sociaux d’entreprise c’est un peut être un des seuls, d’ailleurs qui se vérifie de manière quasi-systématique. Sauf dans quelques cas, et c’est justement de cela que nous allons parler.

Les cas d’usages comptent plus que les salariés

Identifier les bons ambassadeurs – car c’est ainsi qu’on les appelle – n’est pas compliqué. En général on en connait une partie, d’autres se manifestent volontairement ou sont identifiés au gré d’une enquête interne, on peut aussi regarder lesquels sont actifs sur les médias sociaux grand public – quoi que cela ne laisse présumer de rien.

Ensuite on les implique, on les forme, on les entraine, on leur donne le discours et les matériaux nécessaire à leur mission. On construit éventuellement un programme de reconnaissance pour les remercier et les valoriser. Et c’est à ce moment qu’il faut éviter – même s’il s’agit de vendre le projet – d’avoir une approche trop « com’ » du projet.

La conduite du changement implique un résultat factuel, pas seulement la diffusion du message

Car on peut penser qu’a priori, dans de telles conditions, les salariés ambassadeurs vont porter le message et qu’il faut donc qu’ils le connaissent, le comprennent et soient capables de parfaitement l’expliquer et le délivrer. Ce qui est une erreur. En procédant ainsi on risque souvent soit de perdre leur engagement soit de leur faire perdre leur crédibilité en les transformant en « hommes sandwiches » du projet.

L’ambassadeur ne vend pas un message ni un projet. Il vend un cas d’usage, une proposition de valeur. Il ne porte pas la bonne parole à ses collègues, il les aide à résoudre un problème, se simplifier la vie. Si on lui demande de dire que « le réseau social c’est bien » non seulement il risque de ne pas le faire mais, s’il le fait, il ne sera pas écouté, ennuiera les autres et perdra sa crédibilité. Si on lui demande de dire « si tu veux faire ça fais le de cette manière c’est mieux pour toi pour telle et telle raison…et éventuellement pour les autres » cela fonctionnera mieux. Il apportera quelque chose et verra même son image s’améliorer. Il ne sera pas le porte parole de l’entreprise mais celui qui aide ses collègues.

Ca n’est pas le message qui se diffuse mais les bonnes pratiquent qui se dupliquent

Ca n’est donc pas tant sur le message à convoyer qu’il faut insister mais sur les cas d’usages. On parle de conduite du changement, pas de diffusion d’un message : la première demande une contrepartie active, pas le second. Sur ce que le collaborateur peut faire pour réaliser plus facilement une tâche du quotidien, pour répondre à un de ses besoins. Les salariés ne relayent pas un message mais se partagent des pratiques, des trucs et astuces. Ce qui suppose une connaissance approfondie des besoins terrain. Non pas de ce qu’on pense qu’ils sont mais de ce qu’en disent les futurs utilisateurs eux-même. Il arrive en effet très souvent que le fossé entre ce que l’entreprise et le management pensent qu’ils ont besoin et ce qu’ils expriment eux-même soit abyssal.

On se retrouve alors derrière une sorte de pyramide de Maslow des besoins : si on ne satisfait pas les besoins vitaux il y a peu de chance qu’on embarque les collaborateurs dans des usages plus avancés. C’est à savoir lorsqu’on travaille sur les cas d’usages en question : démarrer par les plus vitaux d’une part et bien s’assurer qu’on est en mesure d’y répondre avec l’outil en question. Un outil qui n’est pas même de supporter des besoins basiques ne sera pas utilisé pour des besoins avancés même s’il y excelle. Et c’est souvent le problème : les outils sont souvent excellents pour faire de nouvelles choses complexes mais rendent les actions basiques du quotidien plus compliquées.

Je dis souvent que l’adoption est un mauvais substitut au duo « sens et alignement »et je persiste. Le sens c’est le pourquoi des choses. L’alignement c’est leur utilité immédiate et leur cohérence par rapport au contexte.

Bon si le contexte ne s’y prête pas c’est un autre problème. Malheureusement beaucoup plus profond mais pas si rare. Mais c’est un autre sujet.

 

Cet article La conduite du changement par la viralité est plus que de la communication est apparu en premier sur Bloc-Notes de Bertrand Duperrin.


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