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Parmi cent technologies clés, l’institut McKinsey a identifié les douze innovations qui auront le plus d'impact sur notre vie professionnelle et personnelle à l’horizon 2025. Sept d’entre elles sont numériques. |
Au travers d'une étude sur les technologies dites disruptives, ou en d'autres termes qui ont le pouvoir de changer le monde, l'Institut McKinsey a établi un classement basé sur quatre critères principaux : évolution rapide, création de richesse, impact sur la manière de vivre et de travailler et, enfin, capacité à toucher un large public. L'Institut a ainsi identifié les douze premières technologies qui, à elles seules, pourraient générer entre 14 et 33 trillions de dollars à l'horizon 2025.
Parmi ces douze technologies, sept sont numériques, la première position revenant à l'internet mobile qui selon le rapport aurait un potentiel de 10,8 trillions de dollars. Arrivent ensuite l'automatisation de la connaissance (5,2 trillions de dollars), les objets connectés (2,7 trillions de dollars), le cloud computing (1,7 trillion de dollars), la robotique avancée (1,7 trillion de dollars), les véhicules autonomes (0,2 trillion de dollars), la génomique nouvelle génération (0,7 trillion de dollars), le stockage de l'énergie (0,1 trillion de dollars), l'impression 3D (0,2 trillion de dollars), les matériaux avancés (0,2 trillion de dollars), l'exploration pétrolière avancée (0,1 trillion de dollars), et enfin les énergies renouvelables (0,2 trillion de dollars). (*)
Partant de ces chiffres, on peut se demander si une étude qui établit des fourchettes allant du simple au double (14 à 33 trillions pour le volume global) est à prendre avec sérieux. De fait, McKinsey se garde de présenter son rapport comme un exercice de prédiction ou de prospective technologique. Toutefois, l'écart est moins dû aux incertitudes sur les technologies qui vont compter qu'aux valeurs marchandes et à l'indexation financière sur les douze prochaines années. En d'autres termes, si on ne sait pas à quel prix les services d'Internet mobiles seront monnayés en 2025, on sait en revanche que ses applications toucheront un large public, qu'elles présentent un fort potentiel d'évolution et de création de valeur et qu'elles impactent déjà la vie personnelle et professionnelle. En d'autres termes, si le classement n'est pas forcément à remettre en cause, la valeur générée, en revanche, reste une incertaine.
(*) Estimation la plus basse ; le classement des énergies renouvelables en 12ème position malgré son 0,2 trillion de dollars s'expliquant par un potentiel de marché inférieur aux technologies mieux classées (de 0,2 à 0,3 pour les énergies renouvelables contre 0,1 à 0,5 pour l'exploration pétrolière avancée, par exemple).