La gouvernance des Technologies de l'Information concerne la direction des opérations, les structures de l'organisation et les processus à mettre en œuvre qui permettent à l'organisation informatique de supporter et de développer la stratégie et les objectifs de l'organisation1.
La gouvernance des technologies de l'information (en anglais Information Technology Governance ou IT Governance) fait partie du domaine de la gouvernance d'entreprise appliquée au domaine des Technologies Informatiques et plus généralement des Technologies de l'Information. Son objectif est de mieux les contrôler. Son objectif est d'améliorer les processus de création de valeur, tout en tenant compte de la gestion des risques et des performances des Technologies Informatiques. L’intérêt croissant porté au gouvernement d'entreprise est lui même dû aux différentes initiatives prises au cours de ces dernières années pour renforcer le niveau de contrôle interne des entreprises comme dans la loi Sarbanes-Oxley aux États-Unis et la réglementation bancaire Bâle II en Europe. D'une manière plus générale cet attrait pour la gouvernance s’explique par la prise de conscience générale que les investissements dans les Technologies de l’Information peuvent échapper au contrôle du management des entreprises, et que cela peut avoir un impact important sur les performances de l'organisation.
Une des idées clé de la gouvernance des technologies de l'Information est d'éviter que l'informatique soit une boîte noire. Traditionnellement, le management général des entreprises se sent peu concerné par l'informatique et, quand un problème survient, on s'en remet au responsable informatique de l'entreprise. Il faut corriger cela.
La gouvernance des technologies de l'Information vise à l'implication de toutes les parties prenantes y compris les membres du Comité de Direction de l'entreprise, voire le conseil d’administration, ainsi que les principaux clients internes de l'informatique.
C'est une démarche reposant sur la mise en œuvre des bonnes pratiques, qui permet à l’organisation de s'assurer que ses investissements informatiques contribuent à la création de valeur, d’accroître la performance des processus informatiques et de leur orientation clients, de garantir que les risques liés au système d’information sont sous contrôle, de maîtriser les aspects financiers du système d’information, et de développer les solutions et les compétences en TI, dont l’organisation aura besoin dans le futur, tout en développant la transparence de ses actions entreprises1.
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Le site Freelancer.com révèle les compétences IT les plus demandées par les entreprises qui externalisent. Les spécialistes du commerce électronique, des technologies web 2.0 et d’Android tirent leur épingle du jeu. |
Lorsqu'elle ne dispose pas des compétences nécessaires en interne, une entreprise à deux possibilités : former ses employé(e)s ou faire appel à des prestataires externes. L'étude du marché des freelances est donc un excellent indicateur des tensions sur le marché de l'emploi autour des compétences les plus recherchées.
Selon le classement trimestriel de Freelancer.com, sept grands domaines de compétences tirent la demande de prestations externes :
1. Le commerce électronique sous toutes ses formes ;
2. Le web 2.0 et les technologies HTML5, CSS, PHP, et jQuery ;
3. Android ;
4. La modélisation et le design 3D ;
5. L'e-mail marketing ;
6. Le Business Process Outsourcing (BPO) ;
7. Le référencement web (SEO).
Les demandes liées au commerce électronique croissent de 19 % d'un trimestre à l'autre. Selon freelancer.com, cette hausse est directement liée au phénomène des "drives" qui confirme le glissement des achats physiques en magasin vers les achats en ligne. L'acte d'achat en magasin "réel" devient un plaisir réservé à une certaine catégorie de produits. Pour les autres, il semble que la migration vers les magasins en ligne soit inexorable. Les demandes pour des experts de Magento (principal système de boutique en ligne open source) ont cru de 14 %.
Le web et le web 2.0 continuent leur croissance avec toujours une demande soutenue pour des spécialistes Wordpress (+20 %), HTML5, CSS (+15 %), PHP (+9 %), jQuery (+7 %), et MySQL (+3 %). "La création d'une boutique en ligne ne nécessite plus que quelques centaines de dollars à quelques milliers" estime David Harrison, directeur technique de Freelancer.com. "En revanche, générer du trafic sur la boutique est une autre paire de manches". La soumission d'articles (+55 %) et l'écriture d'articles (+26 %) arrivent donc à la deuxième et troisième place du classement.
Google semble en passe de gagner son pari avec Android. Les demandes de compétences pour ce système d'exploitation mobile progressent largement plus vite (+20 %) que celles pour les technologies concurrentes d'Apple : +11 % pour l'iPad et +5 % pour l'iPhone.
Avec la vulgarisation des imprimantes 3D comme Makerbot (Lire notre article Un scanner 3D portable à moins de 500 euros), les entreprises cherchent à nouveau des compétences en modélisation et design 3D (+13 %).
L'e-mail marketing est certes moins "hype" mais tellement plus efficace que Twitter et Facebook. Si la demande de spécialistes Twitter progresse de 18 %, celle concernant Facebook et les réseaux sociaux baisse de 4 %. En revanche, l'e-mail marketing fait un retour en force dans le top 5 des compétences les plus recherchées, en hausse de plus de 20 %.
En période économique difficile, les PME et les TPE externalisent au maximum toutes les "fonctions de support" telles que la paie, la comptabilité, etc. Les demandes sur le marché du Business Process Outsourcing (BPO) explosent littéralement avec une hausse de 113 % d'un trimestre à l'autre.
Enfin, même s'il ne s'agit que de la 31ème compétence la plus recherchée, le référencement (SEO) reste une valeur sûre avec la nécessité de s'adapter aux mises à jour des algorithmes, notamment Panda et Penguin de Google.