Près de 40% des employés d'entreprises qui disposent d'un réseau social interne n'y sont même pas inscrits. Plus de 70% ne le lisent pas. Et pourtant, vous devriez en avoir un, estime la firme Deloitte.
Dans ses prédictions 2013 pour le secteur des technologies, des médias et des télécommunications (TMT), Deloitte estime que 90% des entreprises inscrites au palmarès Fortune 500 auront partiellement ou complètement intégré un réseau social d'entreprise à la fin 2013. Ce serait une augmentation de 70% par rapport à 2011.
Pourtant, les taux d'utilisation de ces réseaux sont très faibles, selon des données diffusées par l'un des auteurs de l'étude, Duncan Stewart, lors d'une présentation à Montréal, mercredi matin.
Ainsi, 69% des employés n'y publient jamais rien, 72% n'y lisent jamais rien et 38% n'ont même pas pris le temps de s'y inscrire.
Pourquoi donc un gestionnaire des technologies (TI) voudrait-il implanter un tel réseau dans son entreprise? Pour plusieurs raisons, selon M. Stewart.
« D'abord, il ne faut pas s'attendre à un taux de participation de 100%. Même Facebook et Twitter n'ont pas un taux d'utilisation de 100%. »
« Mais, précise-t-il en entrevue, on peut le regarder dans l'autre sens et voir qu'il s'agit d'un outil gratuit ou très peu coûteux qui fait en sorte qu'un tiers des employés échangent plus d'informations entre eux. Sous cet angle, c'est très bon! »
Selon M. Stewart, avec une bonne implantation, notamment en s'assurant que ces réseaux sociaux s'imbriquent dans les processus de travail normaux, il est possible de faire passer la proportion d'utilisateurs actifs à 50% ou 60%.
« Les organisations qui s'attendent à une adoption généralisée à très court terme vont être déçues, peut-on lire dans les prévisions de Deloitte. Par contre, celles qui considèrent ces réseaux comme étant simplement une autre forme de communication qui soit meilleure que la messagerie instantanée et le courriel pour certains groupes à certains moments sont plus susceptibles d'être satisfaites.
« Qui plus est, leur faible coût (plusieurs sont gratuits en version de base, inclus avec d'autres logiciels ou ne coûtent pas plus de 5$ par employé par année) signifie que même une faible augmentation de la communication entre employés et du partage de connaissances sera probablement suffisante pour générer un retour sur investissement positif. »Près de 40% des employés d'entreprises qui disposent d'un réseau social interne n'y sont même pas inscrits. Plus de 70% ne le lisent pas. Et pourtant, vous devriez en avoir un, estime la firme Deloitte.
Dans ses prédictions 2013 pour le secteur des technologies, des médias et des télécommunications (TMT), Deloitte estime que 90% des entreprises inscrites au palmarès Fortune 500 auront partiellement ou complètement intégré un réseau social d'entreprise à la fin 2013. Ce serait une augmentation de 70% par rapport à 2011.
Pourtant, les taux d'utilisation de ces réseaux sont très faibles, selon des données diffusées par l'un des auteurs de l'étude, Duncan Stewart, lors d'une présentation à Montréal, mercredi matin.
Ainsi, 69% des employés n'y publient jamais rien, 72% n'y lisent jamais rien et 38% n'ont même pas pris le temps de s'y inscrire.
Pourquoi donc un gestionnaire des technologies (TI) voudrait-il implanter un tel réseau dans son entreprise? Pour plusieurs raisons, selon M. Stewart.
« D'abord, il ne faut pas s'attendre à un taux de participation de 100%. Même Facebook et Twitter n'ont pas un taux d'utilisation de 100%. »
« Mais, précise-t-il en entrevue, on peut le regarder dans l'autre sens et voir qu'il s'agit d'un outil gratuit ou très peu coûteux qui fait en sorte qu'un tiers des employés échangent plus d'informations entre eux. Sous cet angle, c'est très bon! »
Selon M. Stewart, avec une bonne implantation, notamment en s'assurant que ces réseaux sociaux s'imbriquent dans les processus de travail normaux, il est possible de faire passer la proportion d'utilisateurs actifs à 50% ou 60%.
« Les organisations qui s'attendent à une adoption généralisée à très court terme vont être déçues, peut-on lire dans les prévisions de Deloitte. Par contre, celles qui considèrent ces réseaux comme étant simplement une autre forme de communication qui soit meilleure que la messagerie instantanée et le courriel pour certains groupes à certains moments sont plus susceptibles d'être satisfaites.
« Qui plus est, leur faible coût (plusieurs sont gratuits en version de base, inclus avec d'autres logiciels ou ne coûtent pas plus de 5$ par employé par année) signifie que même une faible augmentation de la communication entre employés et du partage de connaissances sera probablement suffisante pour générer un retour sur investissement positif. »
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